La colère des employés de la CIREST

Le syndicat SDU-CLIAS FSU appellait à se rassembler ce lundi 24 décembre matin devant la mairie de Saint-André pour défendre les contrats précaires de deux employés.
Pour Noël, les employés précaires de la CIREST espèrent mieux qu'un contrat de trois mois. Pourtant c'est la seule promesse faite par Eric Fruteau, maire de Saint-André et Président de la collectivité.
Seulement, le SDU-CLIAS FSU considère qu'en l'absence d'un mois de préavis, le contrat devrait tacitement être reconduit pour un an.
Après sept ans de loyaux services dans la collectivité territoriale, c'est uniquement de trois mois que les employés se voient reconduire suite à un entretien vendredi 21 décembre.
Les employés accompagné du syndicat se sont réunis dans la matinée du 24 décembre, devant la Mairie de Saint-André afin d'obtenir une nouvelle audience pour plaider la cause des deux salariés.
Le Maire a néanmoins refusé de les recevoir. Un préavis de grève illimité a été déposé.
Ce sera donc devant le Tribunal Administratif que se jouera l'avenir des deux CDD.
Daniel Maillot, responsable départemental du SDU-CLIAS se dit "pas inquiet du tout. Le droit du travail donne raison à cette démarche".
Dans un communiqué, le syndicat rappelle qu'il s'agit de lutter "contre la précarité dans la Fonction Publique Territoriale". Il demande la titularisation des personnels ayant plus de 6 ans de contrat en continu ; ainsi que le respect des droits de ses représentants syndicaux.