L'immersion de l'ancien navire de la Marine Nationale la Jeanne D'Arc dans la baie de Saint-Paul devient très probable. Un mécène se serait engagé à prendre en charge tout les coûts de l'opération de dépollution.
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C'est un récif artificiel de 181 mètres de long et 24 mètres de largeur qui pourrait apparaître dans la baie dite "du meilleur ancrage" à Saint-Paul.
A 40 mètres de profondeur et à 1 000 mètres de la côte, le bâtiment, ancien navire-école porte-hélicoptère de la Marine Nationale pourrait bien devenir la nouvelle attraction touristique des fonds marins de l'île.
Le projet a désormais son mécène, dont le nom n'est pas encore public, pour financer la dépollution du navire.
Guy Marcoz, président de l'association Nautilus, est certain des retombées médiatiques et touristiques pour la Réunion. Des blocs de pierre, venus des 94 départements français et des 126 pays ou îles, où le navire a fait escale, seront symboliquement déposés avec la Jeanne d'Arc. Ces blocs serviront de substrats pour favoriser le développement de la biosphère et devraient abriter une vie poissonneuse. De quoi attirer les curieux de France et de Navarre.
Les couloirs seront fléchés pour orienter les plongeurs dans le navire. Un suivi scientifique de la faune et de la flore sera exercé chaque mois à bord du Jeanne d'Arc.
Avec le soutien de l'IRT (Île de la Réunion Tourisme), il s'agit là d'une nouvelle structure touristique qui se met en place à Saint-Paul. Le projet comprend un musée de l'histoire marine dans l'ancien hôpital colonial qui date de 1764. "Un moyen de revaloriser ce site qui n'est pas classé monument historique" nous dit le président de Nautilus. Le bâtiment situé au pied du viaduc de Saint-Paul doit bientôt devenir "patrimoine historique de la Réunion" avec l'aide de la Mairie Saint-Pauloise.
Le Jeanne d'Arc entre les mains de l'Etat et de la Région
Désormais tout serait entre les mains des politiques pour décider de l'avenir de la Jeanne d'Arc.
La Région doit demander à l'Etat la cession pour un euro symbolique de la coque dépolluée.
Si l'Etat accepte, il n'y aura alors plus aucun obstacle à la réalisation de l'entreprise. Il ne restera plus qu'à lancer un moratoire autour d'une étude de faisabilité du projet. En attendant, un appel d'offre pour le démantèlement est en cours, et l'association Nautilus a rédigé sa propre pré-étude de faisabilité dont les résultats ne sont pas publics.
A 40 mètres de profondeur et à 1 000 mètres de la côte, le bâtiment, ancien navire-école porte-hélicoptère de la Marine Nationale pourrait bien devenir la nouvelle attraction touristique des fonds marins de l'île.
Le projet a désormais son mécène, dont le nom n'est pas encore public, pour financer la dépollution du navire.
Guy Marcoz, président de l'association Nautilus, est certain des retombées médiatiques et touristiques pour la Réunion. Des blocs de pierre, venus des 94 départements français et des 126 pays ou îles, où le navire a fait escale, seront symboliquement déposés avec la Jeanne d'Arc. Ces blocs serviront de substrats pour favoriser le développement de la biosphère et devraient abriter une vie poissonneuse. De quoi attirer les curieux de France et de Navarre.
Les couloirs seront fléchés pour orienter les plongeurs dans le navire. Un suivi scientifique de la faune et de la flore sera exercé chaque mois à bord du Jeanne d'Arc.
Avec le soutien de l'IRT (Île de la Réunion Tourisme), il s'agit là d'une nouvelle structure touristique qui se met en place à Saint-Paul. Le projet comprend un musée de l'histoire marine dans l'ancien hôpital colonial qui date de 1764. "Un moyen de revaloriser ce site qui n'est pas classé monument historique" nous dit le président de Nautilus. Le bâtiment situé au pied du viaduc de Saint-Paul doit bientôt devenir "patrimoine historique de la Réunion" avec l'aide de la Mairie Saint-Pauloise.
Le Jeanne d'Arc entre les mains de l'Etat et de la Région
Désormais tout serait entre les mains des politiques pour décider de l'avenir de la Jeanne d'Arc.
La Région doit demander à l'Etat la cession pour un euro symbolique de la coque dépolluée.
Si l'Etat accepte, il n'y aura alors plus aucun obstacle à la réalisation de l'entreprise. Il ne restera plus qu'à lancer un moratoire autour d'une étude de faisabilité du projet. En attendant, un appel d'offre pour le démantèlement est en cours, et l'association Nautilus a rédigé sa propre pré-étude de faisabilité dont les résultats ne sont pas publics.