Saint-Benoît : pas de bavures des gendarmes

Les interpellations des frères Dubart à Saint-Benoît ont été musclées, mouvementées mais, le médecin légiste n'a pas trouvé de traces corroborant la bavure dénoncée par les présumées victimes.  
Viril mais correct ! c'est ainsi que l'on résumerait en terme rudbystique l'interpellation de Vincent et Stéphane Dubart. Les constatations du médecin légiste sont sans appel confirme le parquet de Saint-Denis : "il n'y a pas eu de passage à tabac". Certes l'arrestation des bénédictins, âgés de 17 et 19 ans, a été mouvementée mais, rien d'exceptionnel pour des gendarmes mobiles entraînés au maintien de l'ordre. Le docteur confirme que les bleus et les abrasions constatées correspondent à la version des militaires.
Les ITT (interruption temporaire de travail) des deux victimes présumées ont été revues à la baisse. La première de cinq jour a été ramenée à deux jours, et la seconde de trois jours n'est plus que d'une journée.

pas de coups sur le torse

Autre constatation du légiste : il ne relève aucune trace de coups sur le corps (torse, jambes et dos). Les bleus sont au niveau des bras et du cou, ils confirment que le maintien au sol des frères Dubart a été musclé.
L'enquête n'est pas pour autant refermée. La justice demande aux enquêteurs de la brigade des recherches de Saint-Benoît d'entendre les témoins de la scène et si possible de récupérer d'éventuelles vidéos tournées par des badauds.
En clair, si aucun élément nouveau ne vient conforter la version de Vincent et Stéphane Dubart, l'enquête sur la "bavure" du vendredi 25 janvier sera refermée.



Une version contestée
La version de Vincent Dubart recueillie par Jean-Régis Ramsamy, Caroline Huet, Philippe Hoareau et Claude Testa, n'est pas corroborée par les constatations du médecin légiste. L'interpellation a été musclée, violente et mouvementée mais il n'y a rien, pour l'instant, qui permette de parler de bavure...