C'est ce lundi 11 février que débutent les discussions sur le bouclier qualité-prix. Mesure phare de la loi contre la vie chère, le bouclier a pour objectif de faire baisser les prix d'une centaine d'articles de consommation courante. Reste à en définir la liste...
Dès le 20 novembre 2012, date de la promulgation de la loi relative à la régulation économique Outre-Mer par le Président de la République, le gouvernement a souhaité agir vite. Le décret sur le bouclier qualité-prix a été publié en 3 jours seulement par le ministre des Outre-Mer et les négociations qui commencent ce 11 février devront être bouclées rapidement pour une entrée en vigueur du dispositif au 1er Mars. Ce premier atelier est consacré aux productions locales.
L'association pour le développement industriel de La Réunion (ADIR) et la fédération des coopératives agricoles (FRCA) y participent. Les discussions concerneront ensuite les produits d'importation. Les représentants des producteurs péï devront élaborer la liste des articles qui bénéficieront de ce bouclier qualité-prix. Les associations de consommateurs seront appelées à se prononcer en fin de semaine sur la liste ainsi définie et sur les effets attendus de ce mécanisme de modération.
Au premier jour des négociations, l'économiste Jean-Yves Rouchoux se montre, lui, plutôt sceptique. Dans une interview publiée par le Quotidien de La Réunion, il affirme même que ce bouclier est un "outil de communication" et que cela ne donnera pas de pouvoir d'achat supplémentaire aux ménages réunionnais. Au mieux, estime Jean-Yves Rouchoux, les consommateurs peuvent s'attendre à des baisses de "5 à 10 % peut-être" sur certains produits.
Le représentant de l'Etat attend lui évidemment une baisse significative sur les articles retenus. Jean-Luc Marx s'était félicité des premières rencontres, la semaine dernière, entre producteurs, industriels, importateurs et distributeurs.
L'association pour le développement industriel de La Réunion (ADIR) et la fédération des coopératives agricoles (FRCA) y participent. Les discussions concerneront ensuite les produits d'importation. Les représentants des producteurs péï devront élaborer la liste des articles qui bénéficieront de ce bouclier qualité-prix. Les associations de consommateurs seront appelées à se prononcer en fin de semaine sur la liste ainsi définie et sur les effets attendus de ce mécanisme de modération.
Au premier jour des négociations, l'économiste Jean-Yves Rouchoux se montre, lui, plutôt sceptique. Dans une interview publiée par le Quotidien de La Réunion, il affirme même que ce bouclier est un "outil de communication" et que cela ne donnera pas de pouvoir d'achat supplémentaire aux ménages réunionnais. Au mieux, estime Jean-Yves Rouchoux, les consommateurs peuvent s'attendre à des baisses de "5 à 10 % peut-être" sur certains produits.
Le représentant de l'Etat attend lui évidemment une baisse significative sur les articles retenus. Jean-Luc Marx s'était félicité des premières rencontres, la semaine dernière, entre producteurs, industriels, importateurs et distributeurs.