Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz, inodore et incolore, qui résulte de la combustion incomplète de bois, de butane, de charbon, d'essence, de fuel, degaz naturel, de pétrole ou de propane. Le CO est potentiellement mortel s'il s'accumule dans une pièce fermée.
Les tragédies, qui ont lieu à l'Île Maurice à la fin du mois de juin et cette semaine, sont similaires. Dans les deux cas, l'eau chaude était produite par un chauffe-eau au gaz.
En entendant uniquement la combustion du gaz et l'écoulement de l'eau dans la douche, le père de la première victime comme le frère de la seconde ont été intrigués. Après un certain à attendre, pudeur oblige, les deux hommes ont tenté d'entrer en communication avec elles. Faute de réponse, ils ont ouvert la porte.
En découvrant les corps inanimés sur le sol, les deux hommes ont alerté les secours, nous apprend L'Express de Maurice.
Une victime en janvier à La Réunion
Les médecins des hôpitaux ont tenté de les sauver, mais dans les deux cas, il était déjà trop tard. Fin juin, Mahima Seegobin a été admise en soin intensif à l'hôpital de Candos. Sa famille espérait qu'elle reprenne conscience, mais malheureusement, elle avait inhalé trop de monoxyde de carbone.
En début de semaine, les mêmes causes ont abouti, aux mêmes conséquences. Le frère de Chewanee Mungrah avait alerté les secours. La victime était allongée dans sa chambre quand les services d'urgence sont arrivés. Là encore, malheureusement, ils n'ont rien pu faire. Le médecin légiste a confirmé que la collégienne était décédée d'une intoxication aiguë au monoxyde de carbone.
Cet accident nous renvoie aux tragédies qui ont touché La Réunion en janvier 2024. Un homme de 48 ans était décédé et sa femme, 55 ans, avait été transportée dans un état très préoccupant à l'hôpital. Tous deux avaient été intoxiqués par ce gaz émanant de l'échappement d'un groupe électrogène.