La justice se prononcera sur l'insalubrité de la cité Spencer à la mi-avril. Les locataires de ces immeubles ont saisi le tribunal d'instance de Saint-Paul. Ils demandent l'arrêt du versement des loyers et une expertise de leur cité.
Les locataires de la cité Herbert-Spencer au Port, accompagnés par la confédération Nationale du logement, demandent à la justice de déclarer leurs appartements insalubres.
Le 22 janvier dernier, 400 familles de ces HLM gérés par la Sémader manifestaient contre l'état de délabrement des immeubles.
"Le dossier est désormais entre les mains des magistrats du tribunal d'instance de Saint-Paul", signale Eric Fontaine, l'administrateur de la CNL Réunion : "La Socotech, service technique de la mairie du Port, a déclaré dans une étude de 2010 que la cité Spencer était insalubre. Trois ans plus tard, rien n'a changé la Sémader est devenue un marchand de sommeil. Les locataires payent toujours les loyers pour vivre dans des logements qui risquent de s'effondrer".
Le tribunal va trancher
Une réunion s'est tenue, lundi en fin de journée à la mairie du Port. Interpellé sur la question des loyers, le directeur de la Sémader a signalé qu'une réflexion est en cours.
La justice pourrait devancer le bailleur social. "La décision sera rendue mi avril", confirme Maître Patrice Selly, représentant des locataires : "Nous demandons l'arrêt du paiement des loyers et le remboursement des deux ans versés depuis la déclaration d'insalubrité soit, en moyenne, 10 000 euros. Par ailleurs, nous demandons qu'une nouvelle expertise soit effectuée pour déterminer la dangerosité des lieux et surtout si les maladies des personnes qui vivent sur place sont liées à la vétusté de la cité".
Trente habitants avaient fait le déplacement devant le tribunal d'instance de Saint-Paul. Tous espèrent que cette action va accélérer la fin de la cité Herbert-Spencer.
Le 22 janvier dernier, 400 familles de ces HLM gérés par la Sémader manifestaient contre l'état de délabrement des immeubles.
"Le dossier est désormais entre les mains des magistrats du tribunal d'instance de Saint-Paul", signale Eric Fontaine, l'administrateur de la CNL Réunion : "La Socotech, service technique de la mairie du Port, a déclaré dans une étude de 2010 que la cité Spencer était insalubre. Trois ans plus tard, rien n'a changé la Sémader est devenue un marchand de sommeil. Les locataires payent toujours les loyers pour vivre dans des logements qui risquent de s'effondrer".
Le tribunal va trancher
Une réunion s'est tenue, lundi en fin de journée à la mairie du Port. Interpellé sur la question des loyers, le directeur de la Sémader a signalé qu'une réflexion est en cours.
La justice pourrait devancer le bailleur social. "La décision sera rendue mi avril", confirme Maître Patrice Selly, représentant des locataires : "Nous demandons l'arrêt du paiement des loyers et le remboursement des deux ans versés depuis la déclaration d'insalubrité soit, en moyenne, 10 000 euros. Par ailleurs, nous demandons qu'une nouvelle expertise soit effectuée pour déterminer la dangerosité des lieux et surtout si les maladies des personnes qui vivent sur place sont liées à la vétusté de la cité".
Trente habitants avaient fait le déplacement devant le tribunal d'instance de Saint-Paul. Tous espèrent que cette action va accélérer la fin de la cité Herbert-Spencer.