Des casseurs de coffres arrêtés

Une équipe de casseurs de coffres interpellée par les gendarmes de la section de recherche. Les cinq suspects seront présentés en début d'après-midi. En cinq coffres, ils ont dérobé 400 000 Euros.
Cinq casseurs de coffres forts seront mis en examen en début d'après-midi pour au moins cinq cambriolages. Depuis 2011, les cinq malfrats déjà connus de la justice écumaient le département du nord au sud et d'est en ouest. Chacun de leur passage à l'acte était minutieusement préparé et faisait mouche.
A Bras-Panon puis à Sainte-Suzanne quand ils entrent en action leur cible vient d'être remplie. Dans les deux coffres, ils dérobent plus de 100 000 Euros.

La voiture et la maison

A Saint-Paul, le stratagème est osé, les voleurs s'attaquent à la voiture du au du patron de "Comptoir d'achat d'or Océan-Indien" alors qu'il dîne dans un restaurant de Saint-Gilles-les-Bains.
Dans le véhicule, ils font main basse sur deux kilos de bijoux, 40 000 Euros en liquide et les clés du domicile de leur victime. En arrivant à Saint-Paul, le revendeur d'or constate que les voleurs ont visité sa case. Le préjudice s'élève à 200 000 Euros. 

Casse au 4x4 bélier

Le dernier vol se déroule en novembre 2012 à Petite-Ile. Là, les suspects vont faire preuve d'une audace incroyable. Ils passent à l'acte alors que le retraité est chez lui. Ils chargent le coffre fort à l'arrière du 4x4 de leur victime avant de partir en défonçant le portail à l'aide du pare-buffle d'une seconde voiture tout terrain. La boite vide est retrouvée quelques jours plus tard dans l'est du département, à Champ-Borne très précisément.

Casseur de coffres à 60 ans

La fine équipe est composée de quatre hommes âgés d'une trentaine d'années et d'un cinquième complice qui avoisine lui, les soixante ans. Tous ont fait plusieurs séjours en garde à vue et en prison. Ces habitués des forces de l'ordre ne sont pas très diserts. Tous devraient être mis en examen par Brigitte Lagière, juge d'instruction de permanence, pour vol en réunion et vol en bande organisée. A l'issue, un débat contradictoire devrait être organisé face au juge des libertés et de la détention sur l'opportunité de leur mise en détention provisoire. Un placement sous écrou qui laisse peu de place au doute.