Le SNALC, syndicats des enseignants des lycées et collèges, regroupe 300 adhérents au Tampon pour son 29ème congrès. Un colloque placé sous le signe de la réforme Peillon. Un projet très contesté par des syndicalistes inquiets.
La réforme du ministre de l'éducation Nationale, Vincent Peillon, ne réjouit pas le SNALC (syndicat national des lycées et collèges). Réunis au Tampon pour son 29ème congrès, 300 adhérents sont venus débattre et surtout argumenter contre les grandes lignes des changements prévus. Pour Jean-Louis Pradel, président académique du SNALC : "Le premier point qui a créé du mécontentement vient de l'annonce des grandes lignes de la réforme de l'éducation nationale et du texte du ministre. Si nous sommes pour l'embauche de professeurs et la diminution du temps de travail des plus petits, nous sommes contre la semaine de quatre jours et demi, la disparition des notes ou encore la fin des redoublements. Nous constatons également qu'il n'y a pas d'égalité dans la mise en oeuvre de cette réforme. Des municipalités vont commencer en août et d'autres en 2014. C'est un vrai problème pour l'école de la République".
Le Bac avec mention ou rien
Le syndicat s'appuie également sur la grogne des parents d'élèves qui s'inquiètent de la dévalorisation des diplômes. Le BEPC n'a qu'une valeur symbolique, les CAP et BEP disparaissent et sont remplacés par les Bac Pro. Pour Jean-Louis Pradel, il est grand temps de réagir : "Il ne faut pas se faire d'illusions, aujourd'hui les grandes écoles regardent les mentions. Avoir le BAC ne suffit pas. Ce constat est la conséquence logique des réformes de droite comme de gauche qui ont éliminé les savoirs fondamentaux. La connaissance a disparu du coeur de l'éducation nationale. Nous avons eu droit à une série de réformes qui étaient en fait des expériences".
A l'issue de cette longue journée placée sous le signe de l'inquiétude, le SNALC rédigera un communiqué qui sera transmis au recteur puis au ministre.
Le Bac avec mention ou rien
Le syndicat s'appuie également sur la grogne des parents d'élèves qui s'inquiètent de la dévalorisation des diplômes. Le BEPC n'a qu'une valeur symbolique, les CAP et BEP disparaissent et sont remplacés par les Bac Pro. Pour Jean-Louis Pradel, il est grand temps de réagir : "Il ne faut pas se faire d'illusions, aujourd'hui les grandes écoles regardent les mentions. Avoir le BAC ne suffit pas. Ce constat est la conséquence logique des réformes de droite comme de gauche qui ont éliminé les savoirs fondamentaux. La connaissance a disparu du coeur de l'éducation nationale. Nous avons eu droit à une série de réformes qui étaient en fait des expériences".
A l'issue de cette longue journée placée sous le signe de l'inquiétude, le SNALC rédigera un communiqué qui sera transmis au recteur puis au ministre.