Les trente grévistes de Carrefour, à Sainte-Suzanne, convoqués devant la justice par leur employeur. La direction veut obtenir la fin du barrage "filtrant".
Les grévistes de la grande surface de Saint-Suzanne ont été assignés par leur employeur devant la justice. Ils ont reçu leurs convocations jeudi, en fin de journée, des mains d'un huissier. Installés devant le parking de Carrefour, ils en compliquent l'entrée depuis maintenant plus d'une semaine. C'est pour mettre un terme à cette action que la direction demande à la justice d'intervenir.
Condamner les grévistes
A 9 heures, ce vendredi matin, devant le juge des référés, l'employeur a demandé, par la voix de son avocat, que les grévistes soient condamnés à verser 240 000 Euros au titre des dommages subits et 5000 Euros par jour et par personne par infraction constatée. Dans son assignation, la grande surface estime son préjudice à 40 000 Euros par jour.
Des barrages. Filtrants.
Les représentants de la CFDT, syndicat en charge de la défense des intérêts des salariés en grève, contestent la mise en demeure. Ils affirment que le barrage est filtrant et non bloquant. Selon eux, employés et clients peuvent accéder au parking pour travailler ou effectuer leurs achats. Les grévistes demandent la mise en place d'une médiation pénale.
Pour mémoire, cette grève à pour origine une demande d'augmentation de salaire de 5% dans la cadre des NAO (Nagociation Annuelle Obligatoire).
Condamner les grévistes
A 9 heures, ce vendredi matin, devant le juge des référés, l'employeur a demandé, par la voix de son avocat, que les grévistes soient condamnés à verser 240 000 Euros au titre des dommages subits et 5000 Euros par jour et par personne par infraction constatée. Dans son assignation, la grande surface estime son préjudice à 40 000 Euros par jour.
Des barrages. Filtrants.
Les représentants de la CFDT, syndicat en charge de la défense des intérêts des salariés en grève, contestent la mise en demeure. Ils affirment que le barrage est filtrant et non bloquant. Selon eux, employés et clients peuvent accéder au parking pour travailler ou effectuer leurs achats. Les grévistes demandent la mise en place d'une médiation pénale.
Pour mémoire, cette grève à pour origine une demande d'augmentation de salaire de 5% dans la cadre des NAO (Nagociation Annuelle Obligatoire).