Après les précaires de la fonction publique territoriale, ce sont les patrons qui se sont donné rendez-vous devant la Préfecture pour manifester leur colère. Les membres du Medef Réunion souhaitent une intervention de l'Etat pour mettre un terme au conflit qui paralyse le port.
Face à un conflit qui s'éternise au Port, le Medef Réunion a décidé de manifester devant les grilles de la Préfecture ce jeudi après-midi. Les chefs d'entreprise en appelle au représentant de l'Etat pour faire cesser le blocage du Port. La grève de la Sermat dure depuis maintenant 13 jours et a d'énormes conséquences sur l'économie de l'île.
Alors que les discussions reprennent cette après-midi entre les grévistes et le GIE (groupement d’intérêt économique qui utilise les services de la Sermat, entreprise en charge de l’entretien des cavaliers), le Medef a décidé de faire entendre sa voix devant la préfecture. Une centaine de patrons a ainsi manifesté et réclamé l'ouverture immédiate du Port-Est.
Ces chefs d'entreprises dénoncent la "prise d'otage orchestrée par les grévistes d'une seule société qui pénalise toute l'économie réunionnaise".
S'il est difficile de chiffrer exactement le préjudice de la grève de la Sermat, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, Ibrahim Patel, estime que la facture s'élèvera à plusieurs millions d'euros.
Ce jeudi après-midi, le PCR apporte son soutien aux grévistes de la Sermat. Le parti communiste réunionnais estime, dans un communiqué, que : "l'obstination d’un patron de monopole au Port a déjà fait trop de dégâts depuis 12 jours. Il faut qu’il arrête tout de suite de menacer La Réunion". Le PCR organise donc un "grand meeting" avec Paul verges et les élus réunionnais, ce jeudi à 17h30 devant l’enceinte portuaire pour "mobiliser tous les Réunionnais victimes de cet entêtement".
Alors que les discussions reprennent cette après-midi entre les grévistes et le GIE (groupement d’intérêt économique qui utilise les services de la Sermat, entreprise en charge de l’entretien des cavaliers), le Medef a décidé de faire entendre sa voix devant la préfecture. Une centaine de patrons a ainsi manifesté et réclamé l'ouverture immédiate du Port-Est.
Ces chefs d'entreprises dénoncent la "prise d'otage orchestrée par les grévistes d'une seule société qui pénalise toute l'économie réunionnaise".
S'il est difficile de chiffrer exactement le préjudice de la grève de la Sermat, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, Ibrahim Patel, estime que la facture s'élèvera à plusieurs millions d'euros.
Ce jeudi après-midi, le PCR apporte son soutien aux grévistes de la Sermat. Le parti communiste réunionnais estime, dans un communiqué, que : "l'obstination d’un patron de monopole au Port a déjà fait trop de dégâts depuis 12 jours. Il faut qu’il arrête tout de suite de menacer La Réunion". Le PCR organise donc un "grand meeting" avec Paul verges et les élus réunionnais, ce jeudi à 17h30 devant l’enceinte portuaire pour "mobiliser tous les Réunionnais victimes de cet entêtement".