Opération contrôle des bus à Sainte-Marie devant le lycée professionnel de Duparc. Un bus a dû être immobilisé, les pneus lisses et l’absence de contrôle technique ont eu raison de la suite de son parcours.
" Il a les pneus lisses et le chauffeur ne dispose pas d’un contrôle technique à jour. Un seul de ces points suffit à immobiliser ce transport scolaire ", Hélène Rouland-Boyer, sous-préfète de Saint-Benoît en charge de la sécurité routière à La Réunion, ne regrette pas d’être sur le bord des routes depuis 6h30 du matin. L’opération organisée par la gendarmerie et les contrôleurs de la DEAL (ministère de l’écologie, du développement durable de l’énergie dont dépendent les transports) se tient devant le lycée Isnelle Amelin de Duparc à Sainte-Marie. Là, jusqu’à 8 heures, ce mardi 27 août 2013, les chauffeurs doivent souffler dans le ballon, mais également présenter les nombreux matériels de sécurité attachés à leurs véhicules spécialisés dans le transport d’écoliers (Trousse de premiers secours, extincteurs, brises vitres, lampes….).
Trois à quatre contrôles par an
" Il y a des mauvais élèves parmi nous, c’est comme partout. Nous sommes contrôlés à chaque rentrée scolaire et une à deux fois par an ", confie Pascal Esparon, chauffeur de bus à Antoine Garnier pour Réunion 1ère radio. Pour lui comme pour la grande majorité des chauffeurs de bus contrôlés sur le département la vue des gendarmes n’est pas source d’angoisses. D’ailleurs Stéphane Meyblum, chef d’escadron de la sécurité routière de la gendarmerie n’organise pas de chasse aux sorcières : " Trois à quatre fois par an, nous effectuons ces opérations pour sensibiliser ces professionnels de la route aux règles de sécurité. La liste de leurs obligations est longue, mais c’est pour protéger la vie de nos enfants. C’est donc essentiel ".
Trois à quatre contrôles par an
" Il y a des mauvais élèves parmi nous, c’est comme partout. Nous sommes contrôlés à chaque rentrée scolaire et une à deux fois par an ", confie Pascal Esparon, chauffeur de bus à Antoine Garnier pour Réunion 1ère radio. Pour lui comme pour la grande majorité des chauffeurs de bus contrôlés sur le département la vue des gendarmes n’est pas source d’angoisses. D’ailleurs Stéphane Meyblum, chef d’escadron de la sécurité routière de la gendarmerie n’organise pas de chasse aux sorcières : " Trois à quatre fois par an, nous effectuons ces opérations pour sensibiliser ces professionnels de la route aux règles de sécurité. La liste de leurs obligations est longue, mais c’est pour protéger la vie de nos enfants. C’est donc essentiel ".
Bilan des contrôles de la Gendarmerie
90 militaires étaient engagés sur les 26 lieux de contrôles disséminés sur l'ensemble de la zone gendarmerie :- 152 bus contrôlés,
- 198 dépistages alcoolémies,
- 85 infractions constatées,
- 5 vitesses sans rétention de permis de conduire,
- 7 infractions relatives à la réglementation dans les transports,
- 1 infraction sur les conditions de travail dans les transports,
- 45 infractions sur l'équipement obligatoire,
- 7 sur les documents,
- 20 divers.