Rivière-des-Galets : le tireur et son chauffeur mis en examen

Wilson Sadzoute a été abattu, dans sa voiture, de deux balles dans la tête.
Ulrich Mogné, le tireur présumé, et son cousin, son chauffeur, sont présentés au juge d’instruction après 48 heures de garde à vue. Ils devraient être mis en examen pour assassinat et complicité puis écroués. Les deux suspects sont impliqués dans le meurtre de Wilson Sadzoute, dimanche matin. 
Ulrich Mogné, 33 ans, assassin présumé, de Wilson Sadzoute, 31 ans, et son cousin qui l’a véhiculé sur les lieux du crime sont amenés au tribunal de grande instance de Saint-Denis après 48 heures de garde à vue.
Ils devraient être mis en examen pour assassinat et complicité.
Sans préjugé de la décision du juge des libertés et de la détention, le tireur et son chauffeur devrait être placés en détention provisoire afin de permettre au juge d’instruction de déterminer les rôles des différents protagonistes de ce dossier.  
 
Abattu à bout portant
 
Dimanche peu avant 6 heures du matin, l’assassin présumé est véhiculé par son cousin jusqu’à la maison de quartier de la Rivière-des-Galets. Dans la nuit, Ulrich Mogné a été invité à quitter les lieux où était organisé la fête de baptême du fils de la future victime. Vexé, l’employé communal en charge de la « surveillance » du local revient armé d’un gomme-cogne trafiqué. Sans hésiter, il sort de la voiture arme en main, s’approche de la vitre entrouverte, pointe le canon sur la tête de Wilson Sadzoute et tire à deux reprises.
Une exécution à bout touchant, sous les yeux de l’épouse, des enfants et d’une amie du portois.
 
L’un avoue, l’autre non
 
Face aux enquêteurs de la section de recherche et de la brigade des recherches de Saint-Paul, Ulrich Mogné a reconnu les faits, contrairement au chauffeur qui affirme désormais tout ignorer des intentions du tueur.
Le tireur était déjà connu de la justice, mais pour des peccadilles. Cependant, Ulrich Mogné avait une réputation de bagarreur dans le quartier. Il tenait à garder cette image de petit caïd de Moulin-Joli. L’enquête permettra à terme de savoir dans quelle mesure, l’homme de 33 ans avait pris l’habitude de s’incruster dans les fêtes familiales organisées dans « sa » salle.