Poulets, ananas, bœufs, cochons, cabris, ail ou citrouilles tout est bon pour ces voleurs d’un nouveau genre. Des dizaines d’agriculteurs et le lycée professionnel de Saint-Joseph ont été victimes de visiteurs indélicats. Et cela coûte des milliers d’euros au monde agricole.
" Nous envoyons un courrier aux procureurs de la République de Saint-Denis et de Saint-Pierre pour les sensibiliser à ce nouveau phénomène ", Jean-Bernard Gonthier, président de la chambre d’agriculture de La Réunion, est excédé : " ça va mal se terminer. Un agriculteur va tirer. Imaginez : on vous vole 1 000 ananas à un euro pièce, 50 cabris à 1 000 euros la tête, plus de 100 cochons, des citrouilles, des carottes ou de l’ail par centaine de kilos, c’est un manque à gagner énorme ". Cette liste énumérée de mémoire par le représentant des exploitants agricoles est à l’origine du ras le bol des professionnels qui estime, poursuit-il : " nous ne sommes pas entendus pas les forces de l’ordre. Quand nous venons porter plainte pour des vols de poules ou de légumes, ils ont tendance à rire, alors que ces larcins mettent en péril notre avenir ".
Un suspect et des plaintes
Les agriculteurs ne son pas assurés. Aucun organisme ne va couvrir les vols de produits qui sont à l’air libre. Impossible de placer un gendarme ou un policier à l’angle de tous les champs et de tous les prés. En revanche, les victimes dénoncent le manque d’investissement des enquêteurs dans la résolution de ces vols. Ils affirment avoir déjà donné des signalements précis et des numéros de plaques d’immatriculations sans succès.
Au lycée agricole de Saint-Joseph, " 535 poulets se sont envolés, il y a 15 jours ", Georges Mahé, directeur de l’exploitation qui permet de former les élèves des différentes structures situées à proximités, confirme l’information du Quotidien : " en trois mois ce sont 1000 poulets qui ont été volés. Il nous reste encore 4 500 volailles dans les poulaillers, mais l’exploitation est privée et le manque à gagner est énorme. Ces coqs « péï » valent 10 euros pièce ".
Trois plaintes ont été déposées, chez les gendarmes, par les responsables de la structure. Un suspect a été interpellé et sera jugé prochainement par le tribunal de Saint-Pierre.
Un suspect et des plaintes
Les agriculteurs ne son pas assurés. Aucun organisme ne va couvrir les vols de produits qui sont à l’air libre. Impossible de placer un gendarme ou un policier à l’angle de tous les champs et de tous les prés. En revanche, les victimes dénoncent le manque d’investissement des enquêteurs dans la résolution de ces vols. Ils affirment avoir déjà donné des signalements précis et des numéros de plaques d’immatriculations sans succès.
Au lycée agricole de Saint-Joseph, " 535 poulets se sont envolés, il y a 15 jours ", Georges Mahé, directeur de l’exploitation qui permet de former les élèves des différentes structures situées à proximités, confirme l’information du Quotidien : " en trois mois ce sont 1000 poulets qui ont été volés. Il nous reste encore 4 500 volailles dans les poulaillers, mais l’exploitation est privée et le manque à gagner est énorme. Ces coqs « péï » valent 10 euros pièce ".
Trois plaintes ont été déposées, chez les gendarmes, par les responsables de la structure. Un suspect a été interpellé et sera jugé prochainement par le tribunal de Saint-Pierre.