La centrale a une puissance de production de 210 Mégawatts, ce qui permet de couvrir 25% des besoins des particuliers et du tissu économique reunionnais.
•
Elle est alimentée au fioul et dispose de 12 moteurs MAN de nouvelle génération, qui réalisent une économie de 15% de consommation de combustible et sont équipés de dispositifs catalytiques qui dépolluent à 85% leurs gaz d'échappement.
La centrale représente un investissement de 500 millions d'euros et sa réalisation a été confiée aux groupes Eiffage et Clemessy. Plus de 150 entreprises ont été associées à la construction, dont 120 implantées dans l'île.
En 2011 et 2012, plusieurs manifestations s'étaient déroulées sur le site, à l'appel de la CGTR et d'associations de chômeurs, afin qu'un maximum de travailleurs réunionnais soient embauchés sur le chantier. Selon EDF, 70% des personnels qui ont participé à la construction de la centrale sont originaires de l'île.
La Réunion, et plus généralement les outre-mers français, peuvent être considérés comme des terres d'expérimentations d'énergies renouvelables, compte-tenu de leurs potentialités dans les secteurs de l'éolien, de la géothermie et de l'énergie des mers, a soulginé Henri Lafontaine.
A l'heure actuelle, 35% de la production d'électricité à La Réunion, proviennent des énergies renouvelables. L'Etat et les élus de l'île ont pour objectif de porter cette proportion à 50% en 2020.