Le préfet répond aux critiques du SYPRAL

Le 7 octobre, le syndicat des professionnels des activités de loisirs (Sypral) décidait d’engager une bataille juridique pour que les professionnels du surf soient indemnisés. Le Syndicat reprochait à l'état sa gestion de la crise requin. Le préfet Jean-Luc Marx a répondu via un courrier.
Jean-Luc Marx affirme être conscient "des conséquences directes" de la crise requin "sur l’activité économique des professionnels de la mer" mais il insiste sur le fait que "chaque décision prise dans le cadre de la réduction du risque requin, notamment s’agissant des mesures réglementaires d’interdiction ou de restriction de certaines activités nautiques, l’a été après avoir longuement étudié l’ensemble de ses conséquences potentielles, notamment économiques". 
"Les mesures auxquelles vous faites référence ont été adoptées car l’enjeu, en terme de vies humaines, ne me laissait aucun autre choix pour assurer la sécurité des réunionnais" affirme par ailleurs le préfet.
 
Concernant la demande d'indemnisation des pertes subies par les professionnels du surf, JL Marx écrit: "je vous rappelle que dés le mois d’octobre 2011, dans le but d’accompagner les entreprises face aux conséquences du risque requins, l’Etat s’est pleinement mobilisé pour protéger l’activité et l’emploi en créant un dispositif de guichet unique à la maison de l’entreprise de l’Ouest (MEO) de la chambre de commerce et d’industrie de la Réunion (CCIR).
Un comité de pilotage, réunissant les services de l’Etat, Pôle emploi, le RSI, la CGSS et la chambre de commerce et d’industrie, a permis de prendre des mesures concrètes visant à accélérer le dispositif du chômage partiel pour éviter les licenciements, assurer une meilleure prise en charge grâce au contrat de sécurisation professionnelle et enfin, permettre l’activation des dispositifs moratoires fiscaux et sociaux."

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