Assises : Laurent Perrier avait été condamné à 25 ans de réclusion criminelle, son procès en appel commence ce mardi...

La cour d’assises de La Réunion va étudier pendant deux jours le procès en appel de Laurent Perrier. Accusé de tentative d’assassinat, il avait été condamné à 25 ans de réclusion criminelle en Mars 2013 pour avoir tenté de tuer ses anciens beaux-parents.
L’homme de 35 ans qui passe pour la seconde fois devant la cour d’assises, ce mardi, est très inquiétant. Laurent Perrier avait agressé à coups de sabre ses ex beaux-parents âgés de 50 et 56 ans, le 26 février 2011 au matin, à leur domicile de la rue du Père-Poignant à Sainte-Marie.
Tout au long de la première audience, l’accusé avait tenté de se défendre de ses intentions criminelles.
Cependant, les faits sont têtus et son avocat avait eu toutes les peines du monde à faire oublier aux jurés les déclarations de son client ce matin là. Avant de passer à l’acte, Laurent Perrier avait téléphoné à sa sœur pour lui dire : « Je vais faire une connerie », puis avait dit à son employeur la même chose avant de poursuivre : « Je vais faire ce que j’ai à faire ».
 
53 coups de sabre
 
Dans la foulée, avant de se rendre dans le quartier Café ou sont domicilié, « les responsables » de sa rupture, il passe dans un magasin de bricolage pour acheter les armes de son crime. Quelques minutes plus tard, il se gare, téléphone à sa propre mère pour lui dire : « Il est trop tard » puis passe par une fenêtre de la case avant de se ruer sur ses deux cibles. Les enquêteurs dénombreront 53 coups de sabre. Il a sectionné le bras son ancienne belle-mère et son ancien beau-père doit d’être encore vivant à une chaise qu’il a utilisé pour se protéger de la pluie de coups. Le légiste était d’ailleurs formel lors du premier procès, l’intention d'homicide est évidente.
Tout l’enjeu de la défense est de contester cette évidence. Un second procès sans risque, Laurent Perrier a déjà été condamné à 25 ans de réclusion criminelle en Mars 2013. Une peine qui pourrait être confirmée, si l’accusé n’a pas évolué dans son analyse des faits.