Huit semaines d'étincelles et un emploi assuré pour une dizaine de jeunes portois

Le jour J pour une dizaine de jeunes portois. Ils passaient ce lundi 23 décembre un examen qui met un terme à deux mois de formation de soudeur. Après, pour certains d'entre eux des années de chômage, 8 semaines d'étincelles, c'est un emploi assuré.
Ils n'ont pas encore cette fameuse " licence" délivrée par le bureau Véritas et reconnue sur toute la planète qu'ils ont déjà des propositions professionnelles. S'il est bien un métier qui ne connaît pas la crise, c'est celui de soudeur.
Pour une dizaine de jeunes portois, le choix a donc été extrêmement judicieux. Ils viennent de terminer huit semaines de formation de " soudure à l'arc et tig " (tungstene inert gas) à Blaye Réunion Formation. L'un d'entre eux cherchait du travail depuis 5 ans. Durant 8 semaines, il a fait des étincelles et il a quasiment l'assurance de trouver désormais un emploi.

Car dans ce domaine, les débouchés sont importants à La Réunion comme ailleurs. Sur l'île, les plus gros chantiers de construction et d'entretien d'usines agro-alimentaires, d'usines ou de centrales thermiques (Gol, Bois-Rouge ou EDF) ou encore la future route du littoral sont en manque de soudeurs. Dans la région, l'Eldorado de la soudure, ce sera Mayotte puisqu'en 2014, le dernier département français devra appliquer toutes les normes françaises et européennes en matière de construction. Plus loin, les multinationales comme Airbus, pour ne citer que ce groupe qui a pourtant créé sa propre école de soudure, multiplient les offres d'emploi. Rien qu'en Angleterre, on estime à plus de 600 le nombre de soudeurs qui font défaut sur le marché de l'emploi.