La flambée de prix des fruits et légumes après le cyclone Béjisa

Au marché forain de Sainte-Marie les prix ont plus que triplé.
Les producteurs mettent en avant la rareté des légumes et veulent récupérer une partie des pertes provoquées par les vents et les fortes pluies du cyclone Béjisa.
Le rougail tomates si prisé par les gastronomes à La Réunion est en passe de devenir un produit de luxe !
Le prix de kilo de tomates est de 3 euros, tout comme la petite pinte de piments.
Le marché a pourtant sa fréquentation habituelle.
Les consommateurs font plus attention à la qualité du produit acheté. Certains redoutent une hausse plus importante des prix et font des réserves.
Les consommateurs sont fatalistes ou solidaires.
Fatalistes parce que il est impossible de se passer de légumes frais dans la cuisine réunionnaise.
Solidaires parce qu’ils comprennent la situation des agriculteurs qui ont perdu toute leur production en quelques heures avec le cyclone Béjisa.
Tiburce, planteur de tomates, souligne qu’en pleine production un champ de tomates peut produire 1000 caisses, alors qu’en ce moment il ne récolte qu’une centaine de caisses.
Il est donc normal que les prix montent.
 
En images avec G Hoair et C Krans
G HOAIR - C KRANS