Le coup de chaud des lycéens sudistes. Ils manifestent depuis quelques jours pour réclamer des climatiseurs. Ce vendredi, le mouvement a pris de l'ampleur. Preuve, pour la CGTR Educ'action, qu'il faut adapter le calendrier scolaire.
Les lycéens du sud de l'île ont manifesté ce vendredi matin contre la chaleur écrasante qui règne dans les salles de classe. Si le mouvement était à l'origine limité au lycée Paul Hermann de Saint-Pierre, il concerne désormais plusieurs communes sudistes. A Terre-Sainte, les lycéens de Bois d'olive et d'Ambroise Vollard ont manifesté dans les rues alors qu'à Saint-Louis, les élèves du Lycée professionnel Roches Maigres ont gêné la circulation et incendié des poubelles en guise de protestation. En fin de matinée, une délégation de lycéens reçus en sous-préfecture, à Saint-Pierre, estime avoir été entendue.
Dans un communiqué, la CGTR Educ'action affirme que les contestations des lycéens " relancent la question d'un calendrier plus adapté " et réclame " un calendrier plus conforme aux nécessités climatiques et à la vie locale ".
Le point avec Adèle Nativel et Laurence Tian Sio Po
Le calendrier imposé pour la prochaine rentrée, et les 3 ans à venir, relève du fait du prince dans la mesure ou le recteur a fixé unilatéralement les dates sans avoir proposé préalablement à la communauté éducative des choix de calendrier avec des dates connues.
Rappelons que la consultation s'est en effet limitée à demander à la communauté éducative de choisir entre 3 grands principes (calendrier métropolitain, calendrier mixte ou calendrier climatique).
Le choix majoritairement retenu s'est porté sur le calendrier dit "mixte" mais il ressortait cependant clairement des avis exprimés, qu'il fallait aller, dans ce cadre, dans le sens d'une extension des vacances pendant la période chaude et d'une réduction des vacances pendant la saison fraîche.
Or, nous avons eu droit à tout le contraire.
Ainsi, entre 2012 / 2013 et la fin du nouveau calendrier arrêté, on passe pendant la période fraîche de 37 jours à 45 jours de vacances et pendant la période chaude pour la même période de référence de 37 jours de vacances à 30 jours.
En définitive, la " consultation " rectorale s’est avérée être une consultation alibi, partielle et tronquée ou tout, encore une fois, était déjà décidé par avance.
La CGTR EDUC'ACTION continue de protester contre l’adoption d’un calendrier scolaire qui raccourcit encore plus les vacances pendant la période chaude, période où les salariés prennent traditionnellement leurs congés à La Réunion.
La CGTR EDUC'ACTION revendique un calendrier plus conforme aux nécessités climatiques et à la vie locale et exige que soit mis un terme au rognage rectoral qui tend à nous rapprocher de plus en plus avec le calendrier métropolitain.
Aussi, nous demandons au recteur le retrait de l'arrêté rectoral d'octobre 2013 et l'ouverture d'une véritable négociation.
Nous aurons l'occasion de saisir directement le recteur sur cette double exigence à l'occasion notamment du comité technique qui aura lieu le 3 février 2014.
Dans un communiqué, la CGTR Educ'action affirme que les contestations des lycéens " relancent la question d'un calendrier plus adapté " et réclame " un calendrier plus conforme aux nécessités climatiques et à la vie locale ".
Le point avec Adèle Nativel et Laurence Tian Sio Po
Reportage : Adèle Nativel - Laurence Tian Sio Po
Communiqué de la CGTR Educ'action
La mobilisation des lycéens de Saint-Pierre contre la chaleur insupportable dans les classes, les contestations qui naissent ici sur cette question relancent la question d'un calendrier scolaire plus adapté.Le calendrier imposé pour la prochaine rentrée, et les 3 ans à venir, relève du fait du prince dans la mesure ou le recteur a fixé unilatéralement les dates sans avoir proposé préalablement à la communauté éducative des choix de calendrier avec des dates connues.
Rappelons que la consultation s'est en effet limitée à demander à la communauté éducative de choisir entre 3 grands principes (calendrier métropolitain, calendrier mixte ou calendrier climatique).
Le choix majoritairement retenu s'est porté sur le calendrier dit "mixte" mais il ressortait cependant clairement des avis exprimés, qu'il fallait aller, dans ce cadre, dans le sens d'une extension des vacances pendant la période chaude et d'une réduction des vacances pendant la saison fraîche.
Or, nous avons eu droit à tout le contraire.
Ainsi, entre 2012 / 2013 et la fin du nouveau calendrier arrêté, on passe pendant la période fraîche de 37 jours à 45 jours de vacances et pendant la période chaude pour la même période de référence de 37 jours de vacances à 30 jours.
En définitive, la " consultation " rectorale s’est avérée être une consultation alibi, partielle et tronquée ou tout, encore une fois, était déjà décidé par avance.
La CGTR EDUC'ACTION continue de protester contre l’adoption d’un calendrier scolaire qui raccourcit encore plus les vacances pendant la période chaude, période où les salariés prennent traditionnellement leurs congés à La Réunion.
La CGTR EDUC'ACTION revendique un calendrier plus conforme aux nécessités climatiques et à la vie locale et exige que soit mis un terme au rognage rectoral qui tend à nous rapprocher de plus en plus avec le calendrier métropolitain.
Aussi, nous demandons au recteur le retrait de l'arrêté rectoral d'octobre 2013 et l'ouverture d'une véritable négociation.
Nous aurons l'occasion de saisir directement le recteur sur cette double exigence à l'occasion notamment du comité technique qui aura lieu le 3 février 2014.