La stagnation de la fréquentation touristique de La Réunion inquiète les opérateurs. Alors que la croissance annuelle du tourisme dans le monde et de 5%, localement la hausse sera au mieux de 1% en 2013. Un indice qui est directement lié à la crise requin.
A l’aéroport Roland-Garros, le nombre de passagers est en chute libre -7 000 pour le premier semestre 2013, selon les chiffres de l’INSEE publiés sur le site de TourMag. Ce chiffre peut sembler inquiétant, mais la fréquentation des avions n’est pas le révélateur du nombre de touristes en visite dans le département explique-t-on, anonymement du coté de l’IRT (île de La Réunion tourisme).
Le recul était en moyenne de 10% sur le premier semestre de l’année dernière. Un pourcentage qui dépend, pour l’essentiel, des Réunionnais de retour dans leurs familles. Ils constituent, toujours, le plus grand nombre de passagers.
La Réunion boudée ?
En revanche, la fréquentation hôtelière est un indice beaucoup plus fiable. Les chiffres officiels seront publiés fin mars début avril 2014 comme tous les ans, mais les premières analyses confirment une désaffection pour la destination Réunion.
« Vous savez quand dans le monde le tourisme augmente, en moyenne, de 5%, si vous n’êtes pas dans ce chiffre, vous pouvez considérez que vous enregistrez une baisse de fréquentation », constatent les spécialistes : « La crise requin a donné une image négative de notre département. Quand, les touristes pensent île tropicale, ils pensent : soleil, plage, baignade en toute sécurité ».
Des solutions à trouver
Les acteurs se multiplient pour enrayer cette baisse, mais tous souhaitent que des solutions à la crise requin arrivent vite.
« Les filets, dernière génération, qui vont être installés par la commune de Saint-Paul sont une première réponse. En revanche, outre les études, il va falloir que l’on gère la réserve marine. Si un déséquilibre est constaté, il faut agir. C’est le cas dans toutes les réserves du monde. L’équilibre écologique doit être respecté et si besoin, il faudra expliquer les raisons de nos interventions. Nous avons tous une sensibilité écologique et à La Réunion, nous ne sommes pas des barbares. Si nous agissons intelligemment et en toute transparence nous pourrons sortir de cette crise requin », une analyse partagée par les responsables du développement touristiques qui préfèrent rester discret sur cette question encore sensible.
Le recul était en moyenne de 10% sur le premier semestre de l’année dernière. Un pourcentage qui dépend, pour l’essentiel, des Réunionnais de retour dans leurs familles. Ils constituent, toujours, le plus grand nombre de passagers.
La Réunion boudée ?
En revanche, la fréquentation hôtelière est un indice beaucoup plus fiable. Les chiffres officiels seront publiés fin mars début avril 2014 comme tous les ans, mais les premières analyses confirment une désaffection pour la destination Réunion.
« Vous savez quand dans le monde le tourisme augmente, en moyenne, de 5%, si vous n’êtes pas dans ce chiffre, vous pouvez considérez que vous enregistrez une baisse de fréquentation », constatent les spécialistes : « La crise requin a donné une image négative de notre département. Quand, les touristes pensent île tropicale, ils pensent : soleil, plage, baignade en toute sécurité ».
Des solutions à trouver
Les acteurs se multiplient pour enrayer cette baisse, mais tous souhaitent que des solutions à la crise requin arrivent vite.
« Les filets, dernière génération, qui vont être installés par la commune de Saint-Paul sont une première réponse. En revanche, outre les études, il va falloir que l’on gère la réserve marine. Si un déséquilibre est constaté, il faut agir. C’est le cas dans toutes les réserves du monde. L’équilibre écologique doit être respecté et si besoin, il faudra expliquer les raisons de nos interventions. Nous avons tous une sensibilité écologique et à La Réunion, nous ne sommes pas des barbares. Si nous agissons intelligemment et en toute transparence nous pourrons sortir de cette crise requin », une analyse partagée par les responsables du développement touristiques qui préfèrent rester discret sur cette question encore sensible.