En 2011, la CIVIS a lancé un appel d'offre pour moderniser le centre de tri de Pierrefonds. Une seule entreprise était qualifiée pour installer le processus de tri. Mais cette société du Morbihan est venue avec ses ouvriers...12 polonais.
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Ar-Val est une société spécialisée dans la conception, la construction et l'installation d'équipements pour le traitement de déchets industriels et ménagers.
C'est à ce titre que la CIVIS, la communauté intercommunale des villes solidaires du sud, lui a attribué un marché pour le centre de tri de Pierrefonds. Le lot d'un montant de 3,25 millions d'euros consiste à moderniser les installations existantes pour traiter 25 000 tonnes de déchets par an.
Pour honorer son contrat, Ar-Val, société basée à Saint-Avé dans le Morbihan, a embauché 30 personnes : 18 réunionnais et...12 polonais. Ces derniers seront chargés de monter les nouvelles machines du centre de tri. Pourquoi des polonais, s'interrogent certains, alors que l'île affiche un taux de chômage de 38 % ? Sur son site internet, Ar-Val précise que sur ses chantiers : " Le montage est intégralement suivi par les coordinateurs de chantiers de notre société qui sont de véritables techniciens spécialistes des centres de tri ". Mais une formation adaptée à La Réunion n'aurait-elle pas suffit à éviter le recours à une main d'oeuvre polonaise ? Par le passé, le spectre du plombier polonais a défrayé la chronique en France, les recours à des ouvriers portugais pour la rue du Maréchal Leclerc à Saint-Denis ou à des espagnols pour le chantier de la centrale électrique à la Possession avaient également provoqué des polémiques ?
Contactée par Suzette Emma, journaliste à Réunion 1ère, la CIVIS se contente de répondre qu'Ar-Val, seule société qualifiée à avoir répondu à l'appel d'offre, est venue avec ses ouvriers...
Le reportage de Suzette Emma de Réunion 1ère
C'est à ce titre que la CIVIS, la communauté intercommunale des villes solidaires du sud, lui a attribué un marché pour le centre de tri de Pierrefonds. Le lot d'un montant de 3,25 millions d'euros consiste à moderniser les installations existantes pour traiter 25 000 tonnes de déchets par an.
Pour honorer son contrat, Ar-Val, société basée à Saint-Avé dans le Morbihan, a embauché 30 personnes : 18 réunionnais et...12 polonais. Ces derniers seront chargés de monter les nouvelles machines du centre de tri. Pourquoi des polonais, s'interrogent certains, alors que l'île affiche un taux de chômage de 38 % ? Sur son site internet, Ar-Val précise que sur ses chantiers : " Le montage est intégralement suivi par les coordinateurs de chantiers de notre société qui sont de véritables techniciens spécialistes des centres de tri ". Mais une formation adaptée à La Réunion n'aurait-elle pas suffit à éviter le recours à une main d'oeuvre polonaise ? Par le passé, le spectre du plombier polonais a défrayé la chronique en France, les recours à des ouvriers portugais pour la rue du Maréchal Leclerc à Saint-Denis ou à des espagnols pour le chantier de la centrale électrique à la Possession avaient également provoqué des polémiques ?
Contactée par Suzette Emma, journaliste à Réunion 1ère, la CIVIS se contente de répondre qu'Ar-Val, seule société qualifiée à avoir répondu à l'appel d'offre, est venue avec ses ouvriers...
Le reportage de Suzette Emma de Réunion 1ère
Ar-Val embauche des polonais pour le centre de tri de Pierrefonds