La Réunion, un bon élève de l’union, selon Thierry Repentin, le ministre des affaires européennes

Le 25 mai les électeurs doivent désigner les députés européens. Thierry Repentin, ministre délégué aux affaires européennes est venu rappeler l’importance de l’Europe dans le financement des grands chantiers de La Réunion.
Le 25 mai 2014, une partie de l’avenir de l’Europe se jouera dans les urnes. Le scrutin à venir est craint par les pros européens de droite comme de gauche. Ce n’est donc pas un hasard, si Thierry Repentin, ministre délégué aux affaires européennes, a pris son bâton de pèlerin pour convaincre les citoyens de se rendre aux urnes. Il a débuté son tour des régions de France dans le Jura, avant de se rendre en Auvergne, puis à Mayotte et à La Réunion.
Ici comme ailleurs, pour convaincre du bienfondé de l’union européenne, Thierry Repentin a visité les grands chantiers. Le basculement des eaux, la surveillance par satellite de l’océan Indien, la piste de l’aéroport Roland-Garros, sans oublier son passage à la cour Montvert pour parler d’agriculture bio, quelques unes des réalisations financées par l’Europe dans le département.
 
L’Europe à sens unique
 
Malgré un budget européen en hausse de 13% pour la période 2014 à 2020 et l’assurance du ministre : « il n’y aura pas de difficulté de financement des grands chantiers pour la pêche et l’agriculture », La Réunion comme la France risque de bouder les élections européennes.
La zone Euro permet à tous les français de travailler dans un pays européens sans avoir à se justifier, mais la réciproque est également vraie. La Réunion, dont le taux de chômage est le plus haut de France, vit très mal l’embauche d’ouvriers Espagnols ou Polonais. Les entreprises recruteuses sont basées dans ces pays. Elles ne sont donc pas soumises aux mêmes charges, cette main d’œuvre devient attractive.
Par ailleurs, les chômeurs Français et Réunionnais, ne souhaitent pas quitter leur pays pour un travail sous payé à l’Est.
En 2009, le taux de participation à l’élection européenne était de 40,5% en France. En 2014, ce chiffre est déjà un défi.