Les avions effectuant la liaison Réunion-métropole ne survolent pas de zones à risques

Selon la direction de l'aviation civile, aucun des pays survolés lors des liaisons Réunion-métropole n'est une zone à risques. Le scénario du MH17, abattu par un missile sol/air, est plus qu'improbable.
Soudan, Egypte, Libye... Des pays où, à des degrés divers, la sécurité et le calme ne règnent pas de manière absolue. Mais de là à imaginer un scénario identique à celui du MH 17, abattu en plein vol, il y a un très grand pas.
Un plan de vol la Réunion-Paris
Pierre Servent, spécialiste des questions de défense, le précisait dans une interview donnée sur France 2: "Pour toucher un avion à 10 000 m et au-delà, il faut des batteries de missiles sol-air avec un radar d'acquisition, avec un matériel important et avec du personnel professionnel". Hormis l'Egypte, les pays survolés lors des liaisons Réunion-métropole ne disposent pas de cette combinaison, et l'Egypte, bien que secouée par de fortes secousses sociales, a une armée très structurée. 

Des constats qui n'empêchent pas les pilotes de ligne d'avoir souvent à l'esprit la potentielle "bavure militaire". Interrogés par le Figaro, des pilotes d'Air France ont témoigné : «En Afrique, nous craignons plutôt un missile au décollage et à l'atterrissage, quand nous sommes à portée d'une roquette ou d'un missile sol-air de faible portée.» affirme l'un.

En phase de croisière, l'angoisse du missile laisse la place à celle d'une attaque par un avion de chasse. «Je fais tout pour être vu et identifié comme avion de ligne au-dessus de certains pays d'Afrique mais aussi quand il nous arrive de longer la frontière de la Corée du Nord, commente un pilote d'Air France. J'allume mon transpondeur mais aussi les phares.» confie un autre pilote.

En images, le reportage de Thierry Chapuis:

Aucun avion au déoart de la
ne survole de zones a risaues en tre reu et metro
libye pas survolé
si risques de tirs sol air, les mesures sont prises avec interdiction donnée par ministere des transports