Fin juillet, les planteurs bloquaient Bois-Rouge. Une réunion en préfecture et l’entame de discussions avaient fait retomber les tensions, mais la profession attendait beaucoup de la visite de François Hollande. Il a annoncé une dotation de 38 millions d’euros pour soutenir la filière.
C’est avec 40 minutes de retard que l’hélicoptère présidentiel s’est posé dans l’Est du département. Après la régionalisation de l’emploi, François Hollande se penche sur le second sujet brûlant du moment : l’avenir de la filière canne.
Dès son arrivée à Saint-Pierre, le président de la République a annoncé : « nous nous engagerons aux côtés des planteurs afin de garantir l’avenir de la filière canne ».
Septembre 2017 est la date butoir fixée par l’Europe pour le versement des subventions à la tonne de sucre. Cette manne financière représente 37 millions d’Euros pour le monde agricole réunionnais. Un manque à gagner conséquent qui devrait être compensé par l’Etat.
Un bel avenir pour le sucre
Les syndicalistes, sur le pied de guerre fin Juillet, ont adouci leur discours. Sur Réunion 1ère radio, ils ont reconnu à demi-mot qu’ils ont obtenu des garanties quand à la prise en compte de leurs revendications, une information confirmée par François Hollande dès son arrivée : « je vais faire en sorte que le sucre réunionnais ait un avenir, un bel avenir ». Cependant, ils restent très vigilants. Selon eux, leur profession et la canne réunionnaise dépendent des négociations de la convention canne applicable à partir du 1er Janvier 2015. Des négociations qui s’annoncent d’ores et déjà tendues compte tenu des mauvaises relations entretenues par les représentants syndicaux avec Téreos. L’augmentation du prix d’achat de la tonne de bagasse par les usiniers pour produire de l’électricité n’est pas encore gagnée.
Dès son arrivée à Saint-Pierre, le président de la République a annoncé : « nous nous engagerons aux côtés des planteurs afin de garantir l’avenir de la filière canne ».
Septembre 2017 est la date butoir fixée par l’Europe pour le versement des subventions à la tonne de sucre. Cette manne financière représente 37 millions d’Euros pour le monde agricole réunionnais. Un manque à gagner conséquent qui devrait être compensé par l’Etat.
Un bel avenir pour le sucre
Les syndicalistes, sur le pied de guerre fin Juillet, ont adouci leur discours. Sur Réunion 1ère radio, ils ont reconnu à demi-mot qu’ils ont obtenu des garanties quand à la prise en compte de leurs revendications, une information confirmée par François Hollande dès son arrivée : « je vais faire en sorte que le sucre réunionnais ait un avenir, un bel avenir ». Cependant, ils restent très vigilants. Selon eux, leur profession et la canne réunionnaise dépendent des négociations de la convention canne applicable à partir du 1er Janvier 2015. Des négociations qui s’annoncent d’ores et déjà tendues compte tenu des mauvaises relations entretenues par les représentants syndicaux avec Téreos. L’augmentation du prix d’achat de la tonne de bagasse par les usiniers pour produire de l’électricité n’est pas encore gagnée.