A l’heure où il est souvent question des affectations en métropole de professeurs formés localement, le site Réunionnais du monde propose le portrait d’un enseignant heureux. Didier Labarre officie à Nancy où il vient de découvrir ses nouveaux élèves.
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« Je ne trouve que des avantages au fait d’être né dans une île où les cultures et les religions se côtoient sans animosité. Cela se manifeste très concrètement dans la pratique quotidienne de mon métier. Je suis particulièrement sensible aux différences de chaque enfant, je me prémunis contre l’idée de « formater » », Didier Labarre, 39 ans, originaire de la Rivière-du-Mas-les-Bas, résume en une phrase toute la richesse de son enseignement. Sa différence est un atout. Le Réunionnais a débuté dans une ZEP (Ndlr : Zone d’Education Prioritaire) de Nancy. Un quartier, dit défavorisé, avec des enfants de multiples origines. Un patchwork qui a convenu au musicien du groupe Flying Paykan : « mes élèves, d’où qu’ils viennent, ont toujours les yeux qui brillent à la vue d’un « roulèr » ou d’un « kayanm » ».
« un meilleur lui-même, plutôt qu’un quelconque tout le monde »
Aujourd’hui, il fait face à des élèves de CE2 ou de CM1 dans une école située en périphérie du centre-ville. En s’installant dans l’Est de la France, Didier a découvert de nouveaux hobbys : « Je partage avec les Lorrains l’amour de la bonne cuisine et avec quelques habitants de mon village celui de la pêche. J’ai même pu découvrir auprès de vieux paysans du coin la cueillette des champignons (girolles, trompettes de la mort, cèpes...) ».
La Réunion est en lui, il envisage de rentrer, un jour, même s’il ne croit pas qu’il sera professeur des écoles jusqu’à l’âge de la retraite.
En attendant de suivre une autre route, il va encore tenter cette année d’aider ses élèves : « un meilleurs lui-même, plutôt qu’un quelconque tout le monde ».
« un meilleur lui-même, plutôt qu’un quelconque tout le monde »
Aujourd’hui, il fait face à des élèves de CE2 ou de CM1 dans une école située en périphérie du centre-ville. En s’installant dans l’Est de la France, Didier a découvert de nouveaux hobbys : « Je partage avec les Lorrains l’amour de la bonne cuisine et avec quelques habitants de mon village celui de la pêche. J’ai même pu découvrir auprès de vieux paysans du coin la cueillette des champignons (girolles, trompettes de la mort, cèpes...) ».
La Réunion est en lui, il envisage de rentrer, un jour, même s’il ne croit pas qu’il sera professeur des écoles jusqu’à l’âge de la retraite.
En attendant de suivre une autre route, il va encore tenter cette année d’aider ses élèves : « un meilleurs lui-même, plutôt qu’un quelconque tout le monde ».