Pour les manifestants les promesses électorales non tenues sont responsables de l’embrasement des quartiers

Les poussées de fièvre nocturnes, les barrages sur les routes révèlent un ras le bol de la jeunesse au chômage.
La Réunion compte une quarantaine de quartiers en difficulté, où vivent des personnes au chômage.
Les contrats aidés, les plans successifs pour l’emploi n’ont pas amélioré la situation.
Les élus après avoir pendant longtemps distribué des contrats pour un ou deux mois... « pour partager l’activité », se retournent aujourd’hui vers l’Etat. Ils demandent que la situation particulière de La Réunion soit prise en compte et demandent des mesures spécifiques.
240 000 réunionnais vivent dans une situation précaire.

En images avec Valérie Filain et Claude Testa
En interview :
  • Alek, porte-parole de l'Union de la Jeunesse Résistante Réunionnaise
  • Frederic Maillot, président du RSKP
  • Audrey Belim, conseillère municipale de St-Denis
  • Gael Treport, jeune graphiste réunionnais

Ce matin Ibrahim Dindar, le directeur de cabinet du Conseil général a clairement déclaré que les politiques de l’emploi et de lutte contre le chômage sont une compétence de l’Etat.
Il a ensuite demandé aux manifestants présents de déposer leur CV au Conseil général pour examiner la situation de chacun au cas par cas.
 
En images avec Francis Bourgouin et Alexandra Pech
En interview
  • Jacques, jardinier au chomage
  • Ibrahim Dindar, directeur de cabinet Conseil  général
  • Aicha Lebon
  • Serge Camatchy, Conseil   régional