Accident de la SNSM : panne technique et défaut de sécurité

Les premières explications sur les raisons de l’accident du Commandant Rivière devant le port de Saint-Pierre dédouanent l’équipage. Les premières conclusions des experts pointent une erreur technique et un défaut dans la sécurité des moteurs.
Le chavirage de la vedette commandant Rivière devant le port de Saint-Pierre, le lundi 13 Octobre 2014, soit 2 jours après son baptême s’explique. Selon, les premiers éléments recueillis  par les experts de Caterpillar, la société qui a motorisé le bâtiment des sauveteurs en mer, penchent pour des défauts de fabrication et de sécurité.
Le premier moteur se serait arrêté automatiquement pour un problème de surchauffe. Le second, lui, aurait été victime de la sécurité. Il devait permettre aux marins bénévoles de rentrer au port mais, pour une raison inexplicable, la machine à été stoppée automatiquement alors que la température n’avait pas atteint le niveau 1.  

Des rumeurs infondées
 
Ces premières réponses dédouanent les bénévoles de la SNSM qui avaient été montrés du doigt et même moqués, alors qu’ils avaient frôlé la mort lors de cet accident.
Le lendemain, des « ladilafés » (Ndlr : rumeurs) tous plus accusateurs évoquaient l’erreur humaine. Certes, l’enquête n’est pas terminée mais, il n’est pas question de fausse manœuvre, de bout venu s’emmêler dans les hélices ou autres oublis de l’équipage.
Aujourd’hui et jusqu’à dimanche, c’est le directeur technique de la SNSM qui examinera la vedette. La société nationale a déboursé 700 000 Euros pour équiper Saint-Pierre du commandant Rivière. Une somme conséquente réunie grâce à des partenaires publics et privés qui souhaitent comprendre les raisons de cet accident.