Dîpavalî 2014 : la « guerre » des couleurs en clôture de la fête de la lumière

Le Dîpavalî (ou fête de la lumière, allégorie de la victoire du bien sur le mal) s’est achevé, dimanche, à Saint-André par le Holî. Pendant une heure, les Saint-Andréens se sont livrés à une bataille sans merci à coup de poudre de couleur.
L’évènement majeur du week-end sur Saint-andré était le traditionnel Dîpavalî. Pendant cinq jours, la communauté Tamoul de l’île s’est réunie dans l’Est pour célébrer cette fête de la religion hindoue.
L’illustration la plus spectaculaire de ce rendez vous annuel, a été le traditionnel défilé. Les chars accompagnés des danseurs ont paradé dans toute la ville.
Un défilé qui débute par la présentation au maire de la ville et aux autorités de La Réunion la lumière sacrée.
Aujourd’hui, les communautés hindous du monde entier parviennent à célébrer ces festivités, sous les noms de Dîpavalî ou Diwali. Des fêtes ont lieu aux îles Fidji, en Malaisie, à Maurice (Ndlr : bien sûr), mais aussi à Trinidad, en Afrique-du-Sud, aux États-Unis, en Australie…
 
 
Holî-Holî coloré !
 
L’autre tradition indienne qui prend de l’ampleur est le Holî. Cette fête des couleurs est censée célébrer le printemps.
Pendant une heure au parc du colosse à Saint-André, les participants de toutes origines se sont défoulés en s’aspergeant de poudres colorées : jaune, verte, rose, rouge, bleue…
Ces simulacres de bagarres sont inoffensifs. En Inde, on estime qu’ils permettent de régler des différents de voisinage. Généralement, la veille de la fête des couleurs, les organisateurs allument un grand feu pour brûler Holika, un démon représentant le mal et le mensonge.
Si vous souhaitez découvrir la culture tamoule et les cultes hindous, rendez-vous à Saint-Pierre les 16 et 17 Novembre 2014 pour célébrer le Dîpavalî et participer à un Holî-Holî.

Reportage Jean-Régis Ramsamy, Hakim-Ali Saïd. Montage : Christine Ducos.