La secrétaire d'Etat à la famille, Laurence Rossignol, veut promouvoir "une éducation sans violence", quelques mois après le rejet de l'amendement "anti-fessée" de la loi famille.
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La question de la fessée pourrait bientôt revenir sur la table. La secrétaire d'État à la Famille, Laurence Rossignol, a annoncé sur Europe 1 vouloir une «prise de conscience collective» autour des punitions corporelles.
Avant la journée internationale des droits de l'enfant, qui a lieu demain, Laurence Rossignol souhaite arriver à «une éducation sans violence». «Quand on voit un homme battre sa femme, tout le monde intervient ; si on voit deux adultes qui se battent, on va essayer de les séparer ; si on voit quelqu'un qui martyrise un animal, on va intervenir et, en fin de compte, les seuls êtres vivants que l'on peut frapper sans justifier que l'on puisse intervenir, ce sont les enfants. Il y a probablement quelque chose à travailler collectivement», a expliqué Laurence Rossignol à Europe 1.
L'interdiction des chatiments corporels est déjà en vigueur dans 18 pays en Europe. Elle est recommandée par le Conseil de l'Europe.
En mai dernier, la question de la fessée avait déjà été évoquée à l'Assemblée nationale dans le cadre de l'examen de la loi Famille. Un amendement écologiste proposait son interdiction mais il n'a pas été retenu.
Avant la journée internationale des droits de l'enfant, qui a lieu demain, Laurence Rossignol souhaite arriver à «une éducation sans violence». «Quand on voit un homme battre sa femme, tout le monde intervient ; si on voit deux adultes qui se battent, on va essayer de les séparer ; si on voit quelqu'un qui martyrise un animal, on va intervenir et, en fin de compte, les seuls êtres vivants que l'on peut frapper sans justifier que l'on puisse intervenir, ce sont les enfants. Il y a probablement quelque chose à travailler collectivement», a expliqué Laurence Rossignol à Europe 1.
L'interdiction des chatiments corporels est déjà en vigueur dans 18 pays en Europe. Elle est recommandée par le Conseil de l'Europe.
En mai dernier, la question de la fessée avait déjà été évoquée à l'Assemblée nationale dans le cadre de l'examen de la loi Famille. Un amendement écologiste proposait son interdiction mais il n'a pas été retenu.