A quelques semaines de Noël et du jour de l’an, de nombreux cadeaux voyagent via La Poste entre La Réunion et la métropole. Si beaucoup parviennent à leurs destinataires, quelques uns disparaissent. Sans assurance spécifique, la poste rembourse les colis perdus à hauteur de 23 Euros par kilo.
« J’ai bien tenté de le suivre sur Internet, mais après huit jours d’immobilité en Seine-Saint-Denis, j’ai contacté le service Colissimo », Alexandra ne décolère pas Etudiante en métropole, elle a économisé sur son argent gagné pendant son stage pour envoyer un cadeau à son petit frère, « là, mon interlocutrice m’a expliqué qu’il était dans l’Aude. Qu’il allait partir. Avant qu'une autre personne me dise quelques jours plus tard : « il a disparu » ».
S’agiter, passer des heures au téléphone, ne changera rien. René a vécu le même désagrément : « Je me suis résigné à ne plus chercher d’explications. Les interlocuteurs sont des standardistes (Ndlr : la direction de La Poste signale que les interlocuteurs sont des agents à part entière) qui servent de pare-feu. Ils ne peuvent que répéter inlassablement les formules conseillées ».
Le dédommagement est de 23 Euros du kilo
Au service communication de La Poste de La Réunion, la question des disparitions des colis n’est pas nouvelle. L’interlocuteur se borne à rappeler : « une loi européenne oblige le transporteur à dédommager les victimes : 23 Euros du kilo. En revanche, il est possible d’assurer le colis en fonction de la valeur de la marchandise expédiée. Cette possibilité est rappelée par le guichetier au client… ».
L’autre motif de mécontentement des clients victimes de la disparition de leur colis, c'est la lettre envoyée par la poste demandant au destinataire confirmation qu’il n’a pas reçu l’objet recherché. Dès fois que... Cette dernière affirmation n’est d’ailleurs pas masquée par les interlocuteurs qui justifient cette démarche : « si nous envoyons cette lettre, c’est peut-être qu’il y a eu des précédents…(Sic) ».
Des colis voyageurs…
Parfois, alors que le destinataire comme son expéditeur on fait le deuil du colis, celui-ci resurgit des limbes. Christine raconte : « J’avais envoyé des cadeaux à ma sœur qui vit à Montpellier. Après plusieurs mois, le colis est revenu à la case départ. Il était en piteux état, avec écrit en gros : « pas de boîte aux lettres ». J’ai pris des photos du colis et de son côté, ma soeur a photographié sa boîte aux lettres. Nous avons transmis les clichés à la direction de La Poste. Pour nous dédommager, j’ai reçu un bon pour envoyer un colis depuis Montpellier. Passons sur le fait que je vis à La Réunion. Je l’ai donc offert à ma sœur, mais elle ne pouvait pas l’utiliser car il était à mon nom… ».
L'anecdote prête à sourire, mais elle agace les personnes confrontées à ces difficultés. Quand le plaisir d’offrir se transforme en galère…
S’agiter, passer des heures au téléphone, ne changera rien. René a vécu le même désagrément : « Je me suis résigné à ne plus chercher d’explications. Les interlocuteurs sont des standardistes (Ndlr : la direction de La Poste signale que les interlocuteurs sont des agents à part entière) qui servent de pare-feu. Ils ne peuvent que répéter inlassablement les formules conseillées ».
Le dédommagement est de 23 Euros du kilo
Au service communication de La Poste de La Réunion, la question des disparitions des colis n’est pas nouvelle. L’interlocuteur se borne à rappeler : « une loi européenne oblige le transporteur à dédommager les victimes : 23 Euros du kilo. En revanche, il est possible d’assurer le colis en fonction de la valeur de la marchandise expédiée. Cette possibilité est rappelée par le guichetier au client… ».
L’autre motif de mécontentement des clients victimes de la disparition de leur colis, c'est la lettre envoyée par la poste demandant au destinataire confirmation qu’il n’a pas reçu l’objet recherché. Dès fois que... Cette dernière affirmation n’est d’ailleurs pas masquée par les interlocuteurs qui justifient cette démarche : « si nous envoyons cette lettre, c’est peut-être qu’il y a eu des précédents…(Sic) ».
Des colis voyageurs…
Parfois, alors que le destinataire comme son expéditeur on fait le deuil du colis, celui-ci resurgit des limbes. Christine raconte : « J’avais envoyé des cadeaux à ma sœur qui vit à Montpellier. Après plusieurs mois, le colis est revenu à la case départ. Il était en piteux état, avec écrit en gros : « pas de boîte aux lettres ». J’ai pris des photos du colis et de son côté, ma soeur a photographié sa boîte aux lettres. Nous avons transmis les clichés à la direction de La Poste. Pour nous dédommager, j’ai reçu un bon pour envoyer un colis depuis Montpellier. Passons sur le fait que je vis à La Réunion. Je l’ai donc offert à ma sœur, mais elle ne pouvait pas l’utiliser car il était à mon nom… ».
L'anecdote prête à sourire, mais elle agace les personnes confrontées à ces difficultés. Quand le plaisir d’offrir se transforme en galère…
Indemnisation standard prévu par La Poste
L’indemnité standard versée au Client serait égale :- dans le cas d’un colis d’un poids inférieur ou égal à 1kg : à 23 euros par kilo, au prorata du poids réel du colis de l’Offre Entreprise COLISSIMO, étant entendu que seul le poids relevé par La Poste fait foi
- dans le cas d’un colis d’un poids strictement supérieur à 1kg : à la valeur du contenu du colis de l’Offre Entreprise COLISSIMO, telle qu’attestée par la facture d’achat ou d’inventaire de la marchandise transportée, dans la limite d’un montant calculé au prorata du poids réel du colis, sur la base de 23 Euros par kilo et dans la limite de 690€, étant entendu que seul le poids relevé par La Poste fait foi.
- En l’absence du document attestant de la valeur d’achat ou d’inventaire du contenu, le Client pourra être indemnisé à hauteur de 70% de la valeur de vente du contenu telle qu’attestée par la facture commerciale de la vente de la marchandise transportée dans la limite d’un montant calculé au prorata du poids réel du colis, sur la base de 23 Euros par kilo et dans la limite de 690€.
- En l’absence de ces documents, aucune indemnité ne pourra être versée.Il appartient à l’expéditeur de veiller à ce que la valeur de l’envoi ne dépasse pas le montant de l’indemnisation standard.Uniquement dans le cas où le colis serait perdu dans sa totalité, les frais de port du colis, ainsi que l’ajustement pétrole, le supplément tarifaire pour non mécanisable et les autres suppléments seraient en outre remboursés à l’expéditeur qui en fait la demande. Les services optionnels, frais divers, droits et taxes sont exclus.