Lindsay Lohan attrape le chikungunya pendant ses vacances en Polynésie

Lindsay Lohan, actrice, chanteuse et égérie des couturiers, nourrit la presse people de ses déboires depuis des années. Mercredi sa photo était une nouvelle fois à la une après son infection par un moustique tigre. Dans les articles, il est question du chikungunya et de La Réunion.
C’est en vacances en Polynésie-Française, donc loin de La Réunion, que Lindsay Lohan a été piquée par un moustique tigre qui lui a transmis le chinkugunya. La starlette, comme des milliers d’autres personnes victime de cette maladie, souffre le martyre et se soigne. Habituée des réseaux sociaux, elle a invité ses fans (Ndlr : 8 millions d'abonnés) via Twitter à se protéger. Voici nous livre ces trois messages : « Mettez de l’anti-moustique », pour éviter de « laisser un virus gâcher ses vacances tranquilles », tout en souhaitant à ces nombreux followers : « portez vous bien ».
 
La Réunion revient dans la presse people
 
Cet incident malheureux pour la jeune starlette est l’occasion pour les « journalistes », de ces médias très spécialisés, de rappeler que la première épidémie de chikungunya médiatisée avait eu lieu sur l’île de La Réunion : « Si le nom de ce virus vous dit quelque chose, c’est normal : il a été prononcé des centaines de fois dans les journaux télévisés en 2005, lorsqu’il s’est propagé sur l’île de La Réunion. Depuis, il fait moins de victimes… ». Une publicité dont le département se serait bien passé, tant cette information est incomplète et loin de la vérité.  
 
Le chikungunya viendrait du Mozambique
 
C’est, en effet, oublier un peu vite que le nom de cette maladie vient de la langue Makomdée, langue parlée au Mozambique et en Tanzanie. La traduction littérale de chikungunya serait : « qui se recourbe, qui se recroqueville ». Ce virus a pour vecteur essentiel de sa propagation le moustique tigre ou aedes albopictus. Des personnes malades ont été décrites des ces deux pays, à Madagascar, aux Comores, à l’île Maurice, mais également en Asie, en Amérique-du-Sud et aux Antilles. Par ailleurs, les autorités sanitaires françaises et italiennes s’inquiètent de l’observation régulière de moustiques tigres sur leurs territoires. Des cas autochtones de chikungunya ont déjà été diagnostiqués dans le sud de la péninsule italienne et un malade du côté de Nice en France.