Les douaniers ont saisi, jeudi dernier, près de 19 000 hippocampes déshydratés en provenance de Madagascar. Ces animaux font partie des espèces menacées mais malheureusement pour eux, ils sont très prisés dans la pharmacopée chinoise, notamment pour leurs prétendues vertus aphrodisiaques...
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Les soit-disant vertus aphrodisiaques des os de tigres et cornes de rhinocéros sont bien connues. Elles ont mené ces deux espèces à une quasi extinction.
Moins connu : les hippocampes sont eux aussi sensés apporter de la vigueur au désirs déclinants, mais pas seulement. Et c'est ce qui cause leur perte.
Ces animaux mignons sont utilisés en "tisane" pour guérir de nombreux maux dont l’incontinence, la sénilité, pour stimuler la circulation sanguine, mais aussi donc, la virilité. 20 à 30 millions d'hippocampes sont pêchés chaque année et se vendent jusqu'à 1 000 euros le kilo. La Chine a interdit la pêche de l'animal dans ses eaux, mais elle continue de se fournir sur les marchés indien et philippin.
La pêche est d'autant plus dévastatrice pour les hippocampes que certaines espèces sont strictement monogames. La disparition d'un membre du couple éteint totalement l'instinct de reproduction de l'autre. Selon un article publié dans Libération, "la réponse est probablement dans l'élevage : s'il survit mal dans les réservoirs d'aquariophiles, certaines espèces d'hippocampe sont élevées avec succès dans quelques fermes aquacoles, notamment en Australie et à Hawaï."
Moins connu : les hippocampes sont eux aussi sensés apporter de la vigueur au désirs déclinants, mais pas seulement. Et c'est ce qui cause leur perte.
Ces animaux mignons sont utilisés en "tisane" pour guérir de nombreux maux dont l’incontinence, la sénilité, pour stimuler la circulation sanguine, mais aussi donc, la virilité. 20 à 30 millions d'hippocampes sont pêchés chaque année et se vendent jusqu'à 1 000 euros le kilo. La Chine a interdit la pêche de l'animal dans ses eaux, mais elle continue de se fournir sur les marchés indien et philippin.
La pêche est d'autant plus dévastatrice pour les hippocampes que certaines espèces sont strictement monogames. La disparition d'un membre du couple éteint totalement l'instinct de reproduction de l'autre. Selon un article publié dans Libération, "la réponse est probablement dans l'élevage : s'il survit mal dans les réservoirs d'aquariophiles, certaines espèces d'hippocampe sont élevées avec succès dans quelques fermes aquacoles, notamment en Australie et à Hawaï."