Une usure prononcée de l'aile droite responsable du crash ULM

L’enquête avance sur le crash de l’ULM dans les hauts de l’Ouest. Selon le JIR de ce samedi 4 avril, l'accident serait du à une défaillance technique. L'aile droite se serait disloquée en plein vol...
Lundi dernier, un appareil s’était écrasé au Guillaume, à Palmiste plus précisément. Deux personnes sont décédées dans cet accident, le pilote âgé de 37 ans et la passagère, une touriste métropolitaine qui achevait son séjour sur lîle. Deux experts du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) de l’aviation civile ont donc été dépêchés depuis Paris, tout de suite après le drame. Dans son édition de ce samedi 4 avril (article abonnés), le Journal de l'île nous apprend que l’accident serait du à une usure prononcée de l’aile droite de l’appareil.

Après l’examen des lieux, ou encore l’étude du profil du pilote, les deux experts du BEA ont eu pour mission de passer l’épave de l’appareil au peigne fin. Cela a eu lieu hier, vendredi 3 avril, dans le hangar de la section aérienne de la gendarmerie, à Gillot. D’après le JIR, les enquêteurs ont pu déterminer la cause du crash : l’aile droite de l’avion se serait disloquée en plein vol. Les hommes du BEA auraient en effet constaté une usure prononcée des quelques 200 rivets qui relient l’aile à la structure. Une usure qui pourrait être expliquée par la chaleur et le sel apporté par l’air marin. Toujours selon le JIR, le pilote prévoyait justement de construire un abri pour protéger l’ULM de ces conditions météo.
 
Quoiqu’il en soit, il semblerait que les experts de l’aviation civile attribuent la faute, non pas à une erreur de pilotage, mais bien à une défaillance technique. Ils doivent encore rendre leurs conclusions et un rapport sera rédigé et remis aux sociétés d’ULM pour éviter d’autres accidents.