La Réunion comme la métropole manque de médecins de garde

Les médecins de garde de nuit et de week-end sont de moins en moins nombreux. En métropole, comme à La Réunion, les urgences deviennent le dernier recours, la nuit et le week-end.
Le vieillissement des praticiens en place, le manque de nouveaux cabinets, la charge de travail quotidienne et le principe du volontariat adopté en 2002 ont eu raison de la volonté des médecins généralistes d’assurer des gardes. Désormais, dans de nombreuses communes de France, comme de La Réunion, seules les urgences répondent accueillent les patients la nuit et le week-end.
Jean-Michel Béral, président de la commission de la permanence des soins du conseil de national de l’Ordre des médecins, auteur avec d’autres observateurs de ce rapport explique : « Les charges et les missions des médecins généralistes sont aussi de plus en plus lourdes. Du coup, ils sont moins disponibles ou trop épuisés pour être volontaires pour participer à la permanence des soins ».
 
Une réforme du système de santé très contestée

Dans l’article consacré à ce problème majeur sur le site Pourquoi docteur ? Le médecin évoque la solution mise en place à Saint-Denis et dans les villes réunionnaises. Les praticiens volontaires sont regroupés au sein de structures de permanence, telle SOS médecin ou des maisons médicales, qui sont ouvertes la nuit, le week-end et les jours fériés. A tour de rôle, ils assurent les gardes. Cette solution permet aux médecins généralistes, qui ne veulent pas ces permanences, de se concentrer sur leur cabinet.
Ce problème et d’autres Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France,  les évoque dans son livre : «  la fin de notre système de santé », publié chez Albin Michel. Pour lui, comme pour tous les opposants à la loi santé de Marisol Touraine, ce projet fait fuir les futurs médecins. Il est l’invité du journal de 12h30 sur Réunion 1ère télévision.

Jean-Paul Hamon invité du soir 3
##fr3r_https_disabled##