Parmi les 348 sénateurs, la Haute Assemblée compte 35 mauvais élèves. Et parmi eux les 4 parlementaires Réunionnais ! Ils ont tendance à faire l’hémicycle buissonnière. Et à l’avenir, le sénat pourra les sanctionner financièrement !
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Le président du Sénat en a peut-être marre de croiser toujours les mêmes têtes au Palais du Luxembourg. La semaine dernière, le Président du Sénat, Gérard Larcher a fait voter une résolution pour sanctionner l’absentéisme dans l’hémicycle et dans les commissions de la haute assemblée. A partir du mois d’octobre, le portefeuille des élus les moins assidus sera visé. Notamment celui des parlementaires d’outre-mer, souvent mauvais élèves.
Les sénateurs Réunionnais ne seront pas épargnés puisque les 4 sénateurs de la Réunion sont parmi les 35 qui font le moins de travail parlementaire. Très peu de rapports… peu de proposition de loi… et pas la moindre question orale posée au gouvernement.
Sur les douze derniers mois, Paul Vergès, Didier Robert, et Michel Fontaine sont même aux trois dernières places du classement national.
Les sénateurs Réunionnais ne seront pas épargnés puisque les 4 sénateurs de la Réunion sont parmi les 35 qui font le moins de travail parlementaire. Très peu de rapports… peu de proposition de loi… et pas la moindre question orale posée au gouvernement.
Sur les douze derniers mois, Paul Vergès, Didier Robert, et Michel Fontaine sont même aux trois dernières places du classement national.
Le plus mal classé, c’est le maire de Saint-Pierre qui sur l’année écoulée n’est s’est rendu au Sénat par que sur 4 semaines différentes, une de moins que messieurs Robert et Vergès.
Michel Vergoz s’en tire un peu mieux mais il est quand même 16ème... en partant de la fin ! Notons qu’à distance, nos sénateurs co-signent malgré tout les amendements de leurs collègues. A ce jeu, là, Didier Robert s’impose : 156 griffes apposées. Et puis, comme d’autres absents notoires, nos représentants posent aussi quelques questions écrites.
A partir du mois d’octobre, ils pourraient être sanctionnés financièrement avec une retenue sur leurs indemnités de fonctions puis sur leurs indemnités de frais de mandat. Une perte de 700 à 2200 euros par mois.
Et même si les obligations de présence de ce dispositif seront assouplies pour les sénateurs ultramarins, un absentéisme aussi marqué ne sera plus toléré.
Et même si les obligations de présence de ce dispositif seront assouplies pour les sénateurs ultramarins, un absentéisme aussi marqué ne sera plus toléré.