La chasse aux fraudes dans les bus

Démasquer les tricheurs de plus en plus nombreux, sensibiliser les usagers des transports à la civilité… La Citalis lance une nouvelle campagne anti-fraude. La perte de recette s'élève déjà à 170 000 euros depuis le mois de janvier.
La fraude à bord des bus de la Citalis se révèle de plus en plus fréquente sur le réseau de transport urbain de la Cinor. De Saint-Denis à Sainte-Suzanne en passant par Sainte-Marie, un usager sur cinq voyagerait sans titre de transport. Alors les contrôleurs veillent au grain et chaque jour, une cinquantaine de procès verbaux sont ainsi dressés. 40 euros d’amende pour celui qui se fait prendre alors qu’un ticket de bus s’achète à 1,30 euros l’unité.

Difficile en revanche pour les contrôleurs de surveiller en permanence les 63 lignes du réseau. En leur absence, c’est le conducteur de bus qui doit faire la police. Des chauffeurs qui ne demandent pas toujours aux voyageurs de présenter leurs billets de peur de se faire agresser.

Selon les derniers chiffres établis, la triche dans les bus s’élève à 19% sur le réseau de la CINOR. Depuis le début de l’année, le manque à gagner s’élève à 170 000 euros. Si, depuis l’an passé, les contrôles ont été renforcés et les agents collaborent étroitement avec les forces de l’ordre, la Citalis lance  cette année encore une nouvelle campagne de lutte anti-fraude intitulée « Valid out ticket ». Une action de sensibilisation couplée avec une opération commerciale jusqu’à la fin du mois d’octobre.


Reportage : Nathalie Rougeau - Christian Krans