Cantaréunion chante un portrait de Gershwin les 25, 26 et 27 Février 2016

Tous les ans Cantaréunion se plie en quatre pour surprendre son public. Fin Février ces amateurs éclairés de musique remettent Gershwin en haut de l’affiche. 1h30 de spectacle avec le Magik-Jazz-Quartet dirigé par Pascal Perrier.
L’association Cantaréunion fait la une de l’actualité musicale une fois par an. En 2016, l’association ne déroge pas à la règle et prend date avec son public les 25, 26 et 27 Février. Au Tampon, à Saint-Denis, puis à Saint-Paul, le son de Gershwin va prendre possession du Théâtre Luc-Donat, de l’amphi-bioclimatique de l’université au Moufia avant de résonner dans Lespas-Leconte-de-Lisle.
Pour cette nouvelle création Cantaréunion reçoit les soutiens du Magik-Jazz-Quartet de Pascal Perrier. Une formation essentielle pour la réussite de ce spectacle.
Comment restituer les morceaux de Georges Gershwin sans l’apport de ces musiciens et d’un pianiste...

Gershwin a popularisé le jazz

Le concert devrait durer 1h30. Il est construit en six séquences (Opening, Gershwin at the opéra, A Gershwin swing set, Fascinating rythm, Gershwin in love and Sing a Gershwin show stopper). Les puristes comme les novices trouveront leur bonheur. Jean-Louis Tavan qui dirige Cantaréunion et les auteurs du concert ont choisi les « tubes » de Gershwin, bien que de nombreux morceaux de ce compositeur de talent soient très connus, ils ont tenu à sélectionner les partitions les plus représentatives de l'auteur.
 
Un génie qui s'ignore 

Georges Gershwin, de son vrai nom George Gershowitz, est décédé à 38 ans en laissant derrière lui une œuvre considérable. Pianiste, il débute dans des orchestres de Broadway avant de se lancer dans la composition. Son don est évident. Il travaille avec Fred Astaire et Ginger Rogers, écrit des musiques de film, des comédies musicales puis compose pour Ella Fitzgerald, Louis Armstrong ou Herbie Hancock.
De passage à Paris, il rencontre le compositeur Maurice Ravel, son idole. A sa demande : « Apprenez-moi à écrire des compositions comme vous », Ravel répondit : « Pourquoi seriez-vous un Ravel de seconde classe alors que vous pouvez devenir un Gershwin de première classe ? ».
 un Américain à Paris l'un des grands classiques de George Gershwin