Il y a trois ans, la hausse de la taxe écologique et du prix des carburants entraînait le début du mouvement des gilets jaunes. Cette colère sociale a paralysé l’île en novembre 2018 pendant trois semaines.
Des Gilets jaunes, qui s’étaient notamment installés sur le rond-point des Azalées au Tampon, lieu aujourd’hui toujours occupé et transformé en lieu d’ "expérimentation".
Trois ans plus tard, les gilets jaunes appellaient de nouveau à la mobilisation. Ce samedi 20 novembre au matin, quelques dizaines de personnes étaient présentes à Saint-Pierre. Avec des revendications orientées sur la contestation du pass sanitaire et de l'obligation vaccinale.
Même constat l’après-midi devant la Préfecture de Saint-Denis, où une vingtaine de personnes s'étaient réunies.
Selon l'appel à manifester, la forte hausse des carburants début novembre, le renforcement de la misère sociale, la hausse des prix des produits de première nécessité et la baisse des allocations chômage faisait partie des revendications initiales.
La contestation devait se fait l’écho du mouvement social qui a éclaté depuis plusieurs jours aux Antilles. En Guadeloupe, un mouvement de contestation paralyse l’île depuis 4 jours. Si les questions de pass sanitaire et de l’obligation vaccinale sont mises en avant, les manifestants dénoncent aussi la pauvreté croissante sur l'île.