C’est une mesure qui va bientôt faciliter le travail de cette infirmière. Sara Assama suit 27 patients par jour dont beaucoup de personnes âgées, des malades chroniques et des personnes handicapés.
En cas de décès, elle est la première personne contactée par la famille des défunts. Elle doit à son tour appeler un médecin, seul personne habilitée jusqu’ici à délivrer un certificat de décès. Mais c’est souvent très compliqué
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Soulager les familles
"Il y a des médecins qui ne répondent pas au téléphone, parfois le cabinet est plein. À ce moment-là, au niveau de la loi, le médecin à 72 heures pour venir, ce qui est très long pour les familles", constate Sara Assami.
Pour soulager les familles justement, les infirmiers sont autorisés à délivrer des certificats de décès. Un décret sera publié début novembre pour faire de La Réunion une région d’expérimentation de ce dispositif.
La Réunion, région d'expérimentation
“Cela fait plusieurs années que la population montre sa souffrance au moment d’un deuil de leur proche car ils n’ont pas ce fameux certificat médical de décès qui leur permet d’entamer les démarches”, explique Anne-Laure Albisetti, présidente de l’Union Régionale des Professionnels de Santé Infirmiers Océan Indien.
Mais les infirmiers ne délivreront pas tous des certificats de décès. Uniquement ceux qui suivront la formation nécessaire. Cette formation se déroulera sur un webinaire accessible à tous et à des plages horaires étendues.
Sur les 3 000 infirmiers du département, 500 volontaires sont recherchés mais seulement une cinquantaine s’est manifestée à l’heure actuelle.