A Saint-Paul, l'association Handy roue-libre encourage la pratique du tennis handisport

Johnny et François pratiquent tous deux le tennis handisport grâce à l'association.
A l'approche des Jeux Paralympiques de Paris, zoom sur une pratique qui regroupe une vingtaine d'adeptes à Saint-Paul : le tennis handisport. Rencontre avec deux pratiquants, François et Johnny.

Une roue dans la main, une clé de vis dans l'autre. François et Johnny s'affairent sur le remontage de ce fauteuil spécial qui va servir à la pratique du tennis handisport, sur le court du front de mer de Saint-Paul.

C'est l'un des 8 fauteuils que possède l'association Handy roue libre, pour la pratique de ce sport. Des fauteuils spéciaux, différents de ceux utilisés au quotidien :

"Les roues sont plus incurvées, y'a une petite roue anti-bascule pour éviter de se renverser en arrière quand on fait les services. Et il n'y a pas de freins", explique Johnny Raminaguin, référent tennis à l'association Handy roue libre de Saint-Paul. Ces fauteuils sont plus rapides et tournent plus facilement, pour mettre une meilleure mobilité sur le court de tennis.

Regarder le reportage de Réunion la 1ère : 

L’association Handy Roue libre promeut la pratique du tennis handi-sport.

Une association pour répondre aux besoins des sportifs

L'association Handy roue libre promeut la pratique du tennis handi-sport. En plus de ces 8 fauteuils pour le tennis, elle possède 5 fauteuils pour la pratique de l'athlétisme. 

Depuis 5 ans, l'association s'est détachée du club valide, pour pouvoir développer la pratique des handisports en général et surtout du tennis.

François Aipar, président Handy roue Libre Réunion : "On a fait le choix de créer notre propre association puisqu'on avait des besoins matériels spécifiques." En termes d'équipements, il a aussi fallu adapter des rampes d'accès, l'emplacement et les dimensions des toilettes et des douches pour plus d'accessibilité.

François Aipar, président Handy roue Libre Réunion : "On a fait le choix de créer notre propre association puisqu'on avait des besoins matériels spécifiques."

Promouvoir la pratique au-delà des frontières de l'île

"Depuis que l'on a créé l'association, on voit qu'on a bien évolué : on envoie nos athlètes sur des compétitions en métropole, dans l'océan indien", précise François. Johnny Raminaguin a même terminé en 2ème place au tennis lors de la Coupe des Clubs des Champions Handisports de l'Océan Indien (CCHOI) à Maurice.

Et pour promouvoir leur pratique, un challenge est organisé ce dimanche sur les courts du front de mer de Saint-Paul.