Vincent Madouré a été condamné en 2017 à 15 années de réclusion criminelle pour le meurtre de Carl Davies. Marin britannique en escale à La Réunion, retrouvé mort le 9 novembre 2011 en contrebas de la bretelle du boulevard U2. Difficile d'anticiper le verdict qui sera rendu vendredi.
Plus de sept longues années se sont écoulées depuis la découverte du corps de Carl Davies. C'était le 9 novembre 2011, il gisait sur le béton d'un déversoir d'eaux pluviales du boulevard U 2, à proximité de la caserne Lambert.
Au début des investigations, l'affaire semblait simple. D'ailleurs, la première autopsie avait conclu à un accident, une conclusion balayée par un spécialiste britannique mandaté par la famille du défunt pour effectuer une contre-autopsie. Ce dernier n'a pas le moindre doute, Carl Davies a été tué. Cette conclusion amène le parquet de Saint-Denis à ouvrir une information pour meurtre et à désigner un juge d'instruction.
Les années passent, les erreurs se multiplient, les informations circulent mal, parfois volontairement, entre les services d'enquête. En 2012, trois suspects appartenant à la bande du Bas-de-la-Rivière Saint-Denis sont interpellés et placés en détention provisoire. Deux ans plus tard, seul Vincent Madouré est encore incarcéré. En 2017, il est d'ailleurs l'unique prévenu à comparaître devant la cour d'assises de Saint-Denis. Un procès qui aboutit à sa condamnation à 15 ans de réclusion criminelle, alors que l'avocat général avait requis l'acquittement, "faute de charges suffisantes".
Ce procès, très médiatique, compte tenu du passé du militaire britannique va durer jusqu'à la fin de la semaine.
Quel sera le verdict ? Impossible de répondre à cette interrogation.
La théorie accidentelle évoquée par le premier médecin légiste pourrait-elle finalement être retenue ?
Sept ans après la tragédie Vincent Madouré se présentera, seul et libre devant la cour d'assises pour répondre de "meurtre en bande organisée", mais où sont ses complices.
Vendredi, le verdict de la cour d'assises deviendra définitif. Comme toujours, la défense comme la partie civile pourront se tourner vers la Cour de cassation, mais l'affaire Carl Davies sera refermée.
Au début des investigations, l'affaire semblait simple. D'ailleurs, la première autopsie avait conclu à un accident, une conclusion balayée par un spécialiste britannique mandaté par la famille du défunt pour effectuer une contre-autopsie. Ce dernier n'a pas le moindre doute, Carl Davies a été tué. Cette conclusion amène le parquet de Saint-Denis à ouvrir une information pour meurtre et à désigner un juge d'instruction.
Une enquête très contestable
Les années passent, les erreurs se multiplient, les informations circulent mal, parfois volontairement, entre les services d'enquête. En 2012, trois suspects appartenant à la bande du Bas-de-la-Rivière Saint-Denis sont interpellés et placés en détention provisoire. Deux ans plus tard, seul Vincent Madouré est encore incarcéré. En 2017, il est d'ailleurs l'unique prévenu à comparaître devant la cour d'assises de Saint-Denis. Un procès qui aboutit à sa condamnation à 15 ans de réclusion criminelle, alors que l'avocat général avait requis l'acquittement, "faute de charges suffisantes".
L'épilogue après 7 ans de souffrance pour les famille de Carl Davies et des suspects
Ce procès, très médiatique, compte tenu du passé du militaire britannique va durer jusqu'à la fin de la semaine.
Quel sera le verdict ? Impossible de répondre à cette interrogation.
La théorie accidentelle évoquée par le premier médecin légiste pourrait-elle finalement être retenue ?
Sept ans après la tragédie Vincent Madouré se présentera, seul et libre devant la cour d'assises pour répondre de "meurtre en bande organisée", mais où sont ses complices.
Vendredi, le verdict de la cour d'assises deviendra définitif. Comme toujours, la défense comme la partie civile pourront se tourner vers la Cour de cassation, mais l'affaire Carl Davies sera refermée.