Un chef de chœur du conservatoire de Tours mis en examen pour des faits de pédophilie. L’affaire remonte à plusieurs mois mais on apprend aujourd'hui seulement qu’il aurait commis des viols lors de voyages qu’il organisait à la Réunion.
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L’homme âgé d’une soixantaine d’années, emmenait ses victimes au prétexte de séjours pédagogiques dans l’île. Selon nos confrères de France Bleu Touraine, ce scandale de pédophilie qui a éclaté il y a quatre mois et demi au sein du conservatoire de Tours a pris aujourd'hui une autre ampleur.
Voyages à Paris mais aussi à la Réunion
L'agresseur présumé, marié et père de famille était considéré comme un excellent enseignant. En fait, il profitait de cette réputation pour organiser des séjours avec des élèves jugés à ses yeux « méritants ». Il repérait ses proies parmi les jeunes adolescents qui pratiquaient le chant au conservatoire de Tours. Il les emmenait à Paris, mais aussi à la Réunion. Des voyages au cours desquels il les violait ou les agressait sexuellement. Les victimes, âgées de 13 à 16 ans étaient également droguées à l’aide de pilules confectionnées par lui-même. Il leur expliquait qu’elles leur évitaient d’attraper un rhume et protégeaient leurs cordes vocales.
Pour payer ces voyages il avait contracté des prêts, dont il faisait envoyer les échéanciers au conservatoire. Le pédophile présumé aurait également pratiqué des attouchements sexuels à l’intérieur de l’institution, dans des salles de classes fermées à clef.
Mis en examen pour viols et agressions sexuelles
L’homme a été mis en examen en février dernier, mais les viols au conservatoire et lors des voyages à la Réunion n’ont été révélés que maintenant.
Ce père de famille de 61 ans avait déjà été jugé en 2002 pour des faits de pédophilie, mais il avait été acquitté. Et le conservatoire avait continué à lui confier des enfants à former.
Dans la région, c'est toujours la colère et l'incompréhension qui dominent. L'affaire révélée en février dernier par nos confrères de France Bleu Touraine avait fait l'effet d'une bombe et provoqué une vive émotion. A l'époque, le maire de Tours avait tenu à rencontrer les parents des victimes. Une cellule psychologique avait même été mise en place.
Le chef de choeur aujourd'hui au centre de ce scandale risque jusqu'à 20 ans de prison pour viols aggravés.
Voyages à Paris mais aussi à la Réunion
L'agresseur présumé, marié et père de famille était considéré comme un excellent enseignant. En fait, il profitait de cette réputation pour organiser des séjours avec des élèves jugés à ses yeux « méritants ». Il repérait ses proies parmi les jeunes adolescents qui pratiquaient le chant au conservatoire de Tours. Il les emmenait à Paris, mais aussi à la Réunion. Des voyages au cours desquels il les violait ou les agressait sexuellement. Les victimes, âgées de 13 à 16 ans étaient également droguées à l’aide de pilules confectionnées par lui-même. Il leur expliquait qu’elles leur évitaient d’attraper un rhume et protégeaient leurs cordes vocales.
Pour payer ces voyages il avait contracté des prêts, dont il faisait envoyer les échéanciers au conservatoire. Le pédophile présumé aurait également pratiqué des attouchements sexuels à l’intérieur de l’institution, dans des salles de classes fermées à clef.
Mis en examen pour viols et agressions sexuelles
L’homme a été mis en examen en février dernier, mais les viols au conservatoire et lors des voyages à la Réunion n’ont été révélés que maintenant.
Ce père de famille de 61 ans avait déjà été jugé en 2002 pour des faits de pédophilie, mais il avait été acquitté. Et le conservatoire avait continué à lui confier des enfants à former.
"C'est l'intelligence du crime. A l'évidence, il savait parfaitement qu'il était observé, et il a déployé des mesures hors-norme pour contourner la vigilance mise en place" Christophe Bouchet, maire de Tours et employeur de l'enseignant
Dans la région, c'est toujours la colère et l'incompréhension qui dominent. L'affaire révélée en février dernier par nos confrères de France Bleu Touraine avait fait l'effet d'une bombe et provoqué une vive émotion. A l'époque, le maire de Tours avait tenu à rencontrer les parents des victimes. Une cellule psychologique avait même été mise en place.
Le chef de choeur aujourd'hui au centre de ce scandale risque jusqu'à 20 ans de prison pour viols aggravés.