Pour mettre en place ses ambitions pour 2024, le Conseil Départemental de La Réunion a voté ses orientations budgétaires, ce mercredi 15 novembre.
1,3 milliard d'euros
Ce matin en séance plénière, les élus se sont accordés sur une enveloppe d'un milliard 300 millions d'euros. La collectivité fait face à un contexte de baisse des recettes.
L'action sociale, la priorité
L’action sociale draine toujours 41% du budget. En 2024, une fois encore, elle sera la priorité du conseil Départemental. D'autant que les demandes d'allocations, à destination des personnes âgées ou handicapées sont en forte hausse : + 8 %, soit 25 millions d'euros.
"Le fil conducteur reste l’accompagnement des publics en situation de précarité, assure Cyrille Melchior, président du Département. Nous avons des jeunes en difficultés d’insertion, nos publics âgés, des personnes en situation de handicaps : le Département restera mobilisé. Nous avons un budget de 1,3 milliards dont plus de 800 000 millions tournés vers l’action sociale qui reste notre priorité".
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La collectivité maintient son chèque d'accompagnement personnalisée qui comptabilise 57 000 bénéficiaires cette année.
Elle renforce aussi les dispositifs d'amélioration de l'habitat, notamment ceux liés au maintien à domicile face au défi du vieillissement de la population. La Réunion comptera 100 000 gramoune de plus en 2040.
L'autonomie alimentaire
Le département déroule aussi son plan autonomie alimentaire : agripéi 2030. Il prévoit une meilleure irrigation et la quête des terres agricoles en friche pour permettre l'installation de nouveaux paysans. Ainsi, 300 hectares seront valorisés l'an prochain.
La transition écologique
Sur le volet de la transition écologique, le plan "1 million d'arbres" se poursuit. Le Département va aussi installer 24 nouvelles fermes photovoltaïques et espère la mise en service, d'ici un an, de la microcentrale hydroélectrique de la rivière des galets.
La vie de l'assemblée
Durant la séance plénière, Alexandra Clain a aussi fait son entrée dans l'assemblée, elle remplace Audrey Bélim devenue Sénatrice. Nassimah Dindar s'est vue confier une mission de renforcement des liens avec les îles et pays de la zone. Il s’agit d’une attribution singulière car la coopération régionale ne fait pas partie des compétences de la collectivité.