La direction d'Air Austral était conviée, le 3 décembre, par l'inspection du travail pour s'expliquer sur l'emploi de Waked Azar. L'ex-agent de fret, aujourd'hui employé du SAV, est un délégué syndical. Il dit avoir été mis au placard après un différent avec son chef. Faux affirme son employeur !
Air austral, qui traverse des zones de turbulences financières ces derniers mois, aurait volontiers évité une nouvelle polémique.
Le mardi 3 décembre 2019, la direction était invitée à l'inspection du travail à Paris pour discuter de l'emploi de Waked Azar, agent SAV qui travaillait précédemment au sein du service fret. Un différent qui, selon lui, serait à l'origine de sa mise au placard dans un conteneur, isolé, sans le moindre contact avec ses collègues. Sur ce point comme sur les nombreux autres, Air Austral tient à répondre. La compagnie, par la voix de Dominique Dufour, secrétaire général, explique :
"En prenant les commandes de la société, on a tenté de régler les différents dossiers en souffrance. Celui-ci comme d'autres. Nous avons cherché à mettre fin à tous les conflits existants", avant de préciser, "concernant monsieur Azar, nous avons essayé de répondre à ses demandes. Nous lui avons proposé de poursuivre sa carrière au fret de La Réunion. Des propositions rejetées". Les deux parties ont fait valoir leurs arguments. Le rapport de l'inspecteur du travail semble lourd, si l'on ne tient pas compte des explications de la direction. La justice tranchera, mais il est important d'entendre la position d'Air Austral qui, par la voix de Dominique Dufour, oppose à ce tableau ses démarches pour répondre aux attentes de Waked Azar :
"Il voulait rester à Roissy. Nous avons aménagé un bureau en fonction des possibilités disponibles. Nous lui avons même proposé d'effectuer du télétravail. Nous avons aménagé l'espace, acheté un ordinateur, une imprimante, installée une fontaine à eau. Il est sous-douane, mais c'est le seul endroit qui nous a été proposé". Air Austral conteste ces conclusions. L'avionneur explique qu'il a toujours respecté ses obligations vis-à-vis de son salarié. La compagnie précise qu'elle lui octroyait le temps de repos nécessaire pour quil exerce son mandat lors des assemblées qui avaient lieu à La Réunion.
Le bras de fer engagé devra trouver une issue. Sans conciliation amiable, la justice sera amenée à se prononcer.
Le mardi 3 décembre 2019, la direction était invitée à l'inspection du travail à Paris pour discuter de l'emploi de Waked Azar, agent SAV qui travaillait précédemment au sein du service fret. Un différent qui, selon lui, serait à l'origine de sa mise au placard dans un conteneur, isolé, sans le moindre contact avec ses collègues. Sur ce point comme sur les nombreux autres, Air Austral tient à répondre. La compagnie, par la voix de Dominique Dufour, secrétaire général, explique :
"En prenant les commandes de la société, on a tenté de régler les différents dossiers en souffrance. Celui-ci comme d'autres. Nous avons cherché à mettre fin à tous les conflits existants", avant de préciser, "concernant monsieur Azar, nous avons essayé de répondre à ses demandes. Nous lui avons proposé de poursuivre sa carrière au fret de La Réunion. Des propositions rejetées". Les deux parties ont fait valoir leurs arguments. Le rapport de l'inspecteur du travail semble lourd, si l'on ne tient pas compte des explications de la direction. La justice tranchera, mais il est important d'entendre la position d'Air Austral qui, par la voix de Dominique Dufour, oppose à ce tableau ses démarches pour répondre aux attentes de Waked Azar :
"Il voulait rester à Roissy. Nous avons aménagé un bureau en fonction des possibilités disponibles. Nous lui avons même proposé d'effectuer du télétravail. Nous avons aménagé l'espace, acheté un ordinateur, une imprimante, installée une fontaine à eau. Il est sous-douane, mais c'est le seul endroit qui nous a été proposé". Air Austral conteste ces conclusions. L'avionneur explique qu'il a toujours respecté ses obligations vis-à-vis de son salarié. La compagnie précise qu'elle lui octroyait le temps de repos nécessaire pour quil exerce son mandat lors des assemblées qui avaient lieu à La Réunion.
Le bras de fer engagé devra trouver une issue. Sans conciliation amiable, la justice sera amenée à se prononcer.