Ce lundi 30 octobre est un jour de rentrée scolaire à La Réunion. Une rentrée perturbée dans trois lycées et quatre collèges de l’île.
Evacuation des trois lycées
Tôt ce matin, deux alertes à la bombe ont été lancées à quelques minutes d’intervalle dans les lycées Roland Garros au Tampon, puis Bellepierre à Saint-Denis. Par la suite, une autre alerte a été donnée sur le lycée Pierre Lagourgue au Tampon.
Ces trois établissements scolaires ont été évacués.
Les élèves du lycée Bellepierre rentrent chez eux
A Bellepierre, le quartier a été totalement bouclé par les forces de l'ordre ce matin. Les élèves ont été évacués sur le stade de football situé au dessus du lycée.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Des parents inquiets sont venus les récupérer. "J'habite à côté donc je suis venu récupérer mon enfant", confie une mère de famille. Les enfants sont ensuite rentrés chez eux. Les cours reprendront ce mardi au lycée Bellepierre.
Pas de cours au lycée Roland Garros
Au Tampon, au lycée Roland Garros, l'alerte a été donnée dans un mail anonmyne reçu par l'administration vers 7h30, ce matin. L'évacuation immédiate des 2450 élèves a été ordonnée.
Une équipe cynophile est arrivée sur place, suivie vers 9h15 d'une équipe de déminage. Une opération de levée de doute a été menée au lycée Roland Garros.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Il n'y aura pas de cours ce lundi. La mairie du Tampon a mis en place un ramassage scolaire dans la matinée, ainsi qu'une distribution d'eau pour les élèves, et un accompagnement des proviseurs pour assurer la sécurité des élèves et du personnel.
Quatre collèges de Saint-Denis évacués
Dans la matinée, quatre collèges de Saint-Denis ont aussi été visés par de nouvelles alertes à la bombe.
Selon nos confères d’Imaz Press, ces quatre collèges ont été évacués. Il s'agit des collèges de La Montagne, Juliette Dodu, Robert J.Ardon à Montgaillard et le collège Jules Reydellet dans le Bas de la Rivière.
Pierre-François Mourier, le recteur de l’Académie revient sur la série d’alertes à la bombe :
Les fausses alertes à la bombe punies par la loi
La semaine dernière dans l’Hexagone, plusieurs lycées avaient aussi été perturbés par des alertes à la bombe. Elles interviennent alors que la France est en alerte "urgence attentat", suite à l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras le 13 octobre dernier.
Selon le ministre de l'Éducation Gabriel Attal, depuis la rentrée, les établissements scolaires ont fait l'objet de 299 alertes à la bombe en France.
Sur son compte Twitter, la gendarmerie nationale rappelle qu'effectuer "de fausses alertes à la bombe n'est pas un jeu, c'est dangereux et c'est puni par la loi". Vous risquez ainsi deux ans de prison et 30 000 € d'amende.