A La Réunion, Dominique P. 48 ans, commandait une compagnie de gendarmerie. Il avait même monté une unité de lutte contre les violences faites aux femmes. Mardi 28 juillet, il a été condamné à Douai, pour des violences commises sur trois ex-compagnes.
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Agé de 48 ans, Dominique P a été condamné, mardi 28 juillet, par le tribunal judiciaire de Douai à un an de prison avec sursis pour des violences commises sur trois anciennes compagnes.
Cet ancien directeur de la police municipale de Roubaix, dans le Nord, avait démissionné de son poste en 2019. Auparavant, il avait commandé une compagnie de gendarmerie départementale à La Réunion, avant de rejoindre l’Etat-major de la gendarmerie des Hauts-de-France.
Dominique P. était poursuivi pour des "violences sans incapacité", sur quatre ex-compagnes entre 2013 et janvier 2018. Seule l'une d'elles avait porté plainte, "les autres étant citées comme témoins mais considérées par le parquet comme des victimes", a expliqué l'avocate de la plaignante, Me Manon Dugast.
Le tribunal l'a finalement condamné pour les faits commis sur trois de ces femmes, une partie de la période étant prescrite pour l'une d'elles, et l'a relaxé pour ceux dénoncés par la quatrième femme, selon une source judiciaire.
Cet ancien directeur de la police municipale de Roubaix, dans le Nord, avait démissionné de son poste en 2019. Auparavant, il avait commandé une compagnie de gendarmerie départementale à La Réunion, avant de rejoindre l’Etat-major de la gendarmerie des Hauts-de-France.
A l’origine d’une unité de lutte contre les violences faites aux femmes
A La Réunion, Dominique P. avait monté une unité de lutte contre les violences faites aux femmes. Selon Maître Manon Dugast, avocate d’une des plaignantes, Dominique P. expliquait régulièrement à sa cliente qu’il "avait vu des femmes battues et que ce n'était pas parce qu'elle prenait quelques gifles qu'elle était une femme battue".Violences physiques et psychologiques
Toujours selon Maître Dugast, sa cliente "a été victime de violences physiques et psychologiques". Elle explique : "nous avions des échanges de SMS dans laquelle il reconnaissait des violences, des tirages de cheveux, des gifles, insultes […] mais à l'audience, sur le reste il contestait tout".Dominique P. était poursuivi pour des "violences sans incapacité", sur quatre ex-compagnes entre 2013 et janvier 2018. Seule l'une d'elles avait porté plainte, "les autres étant citées comme témoins mais considérées par le parquet comme des victimes", a expliqué l'avocate de la plaignante, Me Manon Dugast.
Le tribunal l'a finalement condamné pour les faits commis sur trois de ces femmes, une partie de la période étant prescrite pour l'une d'elles, et l'a relaxé pour ceux dénoncés par la quatrième femme, selon une source judiciaire.