Au terme de 5 jours de visite sur le terrain, Annick Girardin, ministre des Outre-mer, invite les Domiens à innover. "Il n'y a pas de solution, il y a des solutions", pour la crise requin, la diminution des contrats aidés ou encore la réforme de la fonction publique...
Annick Girardin, ministre des Outre-mer, vient de passer 5 jours dans le département pour rencontrer la population, mais également présenter sa feuille de route.
Interrogée par Gaël Le Dantec sur Réunion 1ère radio, la représentante du gouvernement a souligné qu'elle était à l'écoute de toutes les solutions, mais qu'elle avait une marge de manœuvre financière à respecter.
Annick Girardin a consacré sa matinée de lundi à la crise requin. Elle a rencontré les familles des victimes, les professionnels de la mer, mais aussi les associations, pour et contre la pêche des squales. Cette consultation devrait permettre selon elle de rendre la mer aux Réunionnais.
Interrogée sur la nécessité de cet énième tour de table, la ministre a souligné qu'il était obligatoire pour affiner les solutions. Elle a cependant précisé que des moyens humains, matériels et financiers seraient mis à la disposition des maires des associations et de la préfecture. Précisant cependant que le risque zéro est illusoire.
La réforme de la fonction publique est une obligation
Annick Girardin, interrogée au sujet de la grève des fonctionnaires qui a lieu ce mardi 10 octobre 2017, a soufflé le chaud et le froid. Après avoir rappelé son attachement à la fonction publique et au travail des employés, elle s'est inscrite dans la ligne présidentielle en rappelant qu'elle devait évoluer. Pour Annick Girardin, la réorganisation des services publics est indispensable. Un coup de semonce adouci par l'hommage rendu au PGHM et leur travail. Des milliers de personnes sauvées par les militaires du peloton de haute montagne en 20 ans d'exercice sur La Réunion et de poursuivre : "cette réforme de fond était inscrite dans le programme d'Emmanuel Macron, tout comme l'abandon des contrats aidés", qui selon elle : "n'est pas un outil d'insertion. Il faut réfléchir à une autre solution. Le dispositif d'accompagnement doit-être inversé".
Les assises après les État généraux
En conclusion de cet entretien, Annick Girardin s'est attardée sur les assises de l'Outre-mer. Elle a rappelé que tous les Domiens pouvaient donner leur avis sur le site dédié à ce vaste sujet : "Pour nous, les solutions à mettre en œuvre viendront du terrain. Ce sont les citoyens qui ont les réponses et qui peuvent amener des pistes de réflexion".
Ces assises font écho inévitablement aux Etats généraux organisés par Nicolas Sarkozy en 2009. Interrogé sur la différence entre les deux démarches, Annick Girardin a simplement noté que : "Nous étions désormais en 2017 et qu'avec le temps, les solutions imaginées en 2009 ne sont pas forcément efficaces". Aujourd'hui, la ministre veut se servir d'Internet pour recueillir les idées qui émanent du terrain.
Interrogée par Gaël Le Dantec sur Réunion 1ère radio, la représentante du gouvernement a souligné qu'elle était à l'écoute de toutes les solutions, mais qu'elle avait une marge de manœuvre financière à respecter.
Annick Girardin a consacré sa matinée de lundi à la crise requin. Elle a rencontré les familles des victimes, les professionnels de la mer, mais aussi les associations, pour et contre la pêche des squales. Cette consultation devrait permettre selon elle de rendre la mer aux Réunionnais.
Interrogée sur la nécessité de cet énième tour de table, la ministre a souligné qu'il était obligatoire pour affiner les solutions. Elle a cependant précisé que des moyens humains, matériels et financiers seraient mis à la disposition des maires des associations et de la préfecture. Précisant cependant que le risque zéro est illusoire.
La réforme de la fonction publique est une obligation
Annick Girardin, interrogée au sujet de la grève des fonctionnaires qui a lieu ce mardi 10 octobre 2017, a soufflé le chaud et le froid. Après avoir rappelé son attachement à la fonction publique et au travail des employés, elle s'est inscrite dans la ligne présidentielle en rappelant qu'elle devait évoluer. Pour Annick Girardin, la réorganisation des services publics est indispensable. Un coup de semonce adouci par l'hommage rendu au PGHM et leur travail. Des milliers de personnes sauvées par les militaires du peloton de haute montagne en 20 ans d'exercice sur La Réunion et de poursuivre : "cette réforme de fond était inscrite dans le programme d'Emmanuel Macron, tout comme l'abandon des contrats aidés", qui selon elle : "n'est pas un outil d'insertion. Il faut réfléchir à une autre solution. Le dispositif d'accompagnement doit-être inversé".
Les assises après les État généraux
En conclusion de cet entretien, Annick Girardin s'est attardée sur les assises de l'Outre-mer. Elle a rappelé que tous les Domiens pouvaient donner leur avis sur le site dédié à ce vaste sujet : "Pour nous, les solutions à mettre en œuvre viendront du terrain. Ce sont les citoyens qui ont les réponses et qui peuvent amener des pistes de réflexion".
Ces assises font écho inévitablement aux Etats généraux organisés par Nicolas Sarkozy en 2009. Interrogé sur la différence entre les deux démarches, Annick Girardin a simplement noté que : "Nous étions désormais en 2017 et qu'avec le temps, les solutions imaginées en 2009 ne sont pas forcément efficaces". Aujourd'hui, la ministre veut se servir d'Internet pour recueillir les idées qui émanent du terrain.