L’empire Apavou, premier opérateur privé de l’immobilier de l’île, s’écroule. Lors d’une audience devant la chambre d’accusation de la cour d’appel ce mercredi 22 août, le couperet est tombé. 10 des 11 sociétés du groupe Apavou sont liquidées.
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Le 20 juin dernier, Armand Apavou avait fait appel, remettant le délibéré à ce mercredi 22 août. Entre temps, l’homme d’affaires s’est désisté pour 9 de ses sociétés. La Cour d’appel n’a donc pas statué pour ces entreprises et a confirmé la décision du tribunal de commerce qui ordonnait en mars dernier leur liquidation.
Une décision des juges motivée par la très mauvaise santé financière du groupe, qui accuse un passif de 130 millions d’euros dont 80 millions de dettes bancaires au crédit foncier. L’homme d’affaires a d’ailleurs dû se séparer d’actifs comme le fleuron de l’hôtellerie dionysienne, le Saint-Denis, avec à la clé une quarantaine de licenciements, des clients priés de quitter leurs chambres sur le champ et la vente de tous les biens.
En revanche, l’instance a bien statué pour une autre des sociétés, et a prononcé sa liquidation. Pour la 11ème entreprise, une nouvelle audience doit avoir lieu devant la Cour d’appel le 19 septembre prochain.
Pour éviter la liquidation de la majorité de ses entreprises, Armand Apavou comptait sur la caisse des dépôts et consignations. La CDC habitat devait lui racheter 2 500 de ses logements pour la somme de 150 millions d’euros couvrant ainsi le passif. Elle n'en a finalement pas eu le temps.
Avec son équipe, Armand Apavou s'est dit, par voie de communiqué, surpris et déçu de la décision de la Cour d'appel et fait part de sa décision de saisir la Cour de cassation.
Une décision des juges motivée par la très mauvaise santé financière du groupe, qui accuse un passif de 130 millions d’euros dont 80 millions de dettes bancaires au crédit foncier. L’homme d’affaires a d’ailleurs dû se séparer d’actifs comme le fleuron de l’hôtellerie dionysienne, le Saint-Denis, avec à la clé une quarantaine de licenciements, des clients priés de quitter leurs chambres sur le champ et la vente de tous les biens.
En revanche, l’instance a bien statué pour une autre des sociétés, et a prononcé sa liquidation. Pour la 11ème entreprise, une nouvelle audience doit avoir lieu devant la Cour d’appel le 19 septembre prochain.
Pour éviter la liquidation de la majorité de ses entreprises, Armand Apavou comptait sur la caisse des dépôts et consignations. La CDC habitat devait lui racheter 2 500 de ses logements pour la somme de 150 millions d’euros couvrant ainsi le passif. Elle n'en a finalement pas eu le temps.
Avec son équipe, Armand Apavou s'est dit, par voie de communiqué, surpris et déçu de la décision de la Cour d'appel et fait part de sa décision de saisir la Cour de cassation.