Dans la nuit de samedi à dimanche, le feu a pris dans une résidence du chef-lieu, rue Stanislas Gimart. Une femme d'une cinquantaine d'années est restée prisonnière des flammes.
Selon des témoins, le dispositif de sécurité incendie n’a pas fonctionné.
On fait le point sur les normes en vigueur.
- Les détecteurs autonomes de fumée sont obligatoires dans chaque appartement mais sont interdits dans les parties communes. Et cela pour éviter qu’un habitant ne se retrouve directement face au feu en sortant de chez lui en cas de déclenchement de l’alarme.
- Le syndic de copropriété est tenu d’installer au moins un extincteur dans les cages d’escalier si l’immeuble compte plus de 15 étages ou si sa hauteur est supérieure à 50 mètres. Les cages d’escalier doivent également être équipées d’un système de désenfumage.
- Dans les parkings, il faut aussi au moins un extincteur pour quinze voitures et une caisse de sable à chaque niveau. Si le parking comporte plus de trois niveaux, il faut installer un dispositif d’extinction automatique.
- Certains immeubles doivent également être équipés de portes coupe-feu dans les parties communes. Cela dépend de l’année de construction du bâtiment, mais aussi de son nombre d’étages et de sa hauteur.
L’affichage des plans et consignes de sécurité en cas d’incendie est aussi obligatoire .Tous ces équipements doivent enfin faire l'objet de vérification au minimum une fois par an.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère:
Ces mesures ont un certain coût pour les syndicats de copropriété : plusieurs centaines d’euros au minimum, en plus de l’assurance obligatoire.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines consignes ne sont parfois pas respectées selon un spécialiste du secteur que nous avons contacté.