Le cyclone tropical intense Batsirai a laissé derrière lui beaucoup de déchets verts. On ne compte pas le nombre de branches cassées, d’arbres déracinés ou de fruits arrachés par le vent. Des déchets végétaux qui s’entassent aux abords des routes ou dans les cours, et qu’il faut pourtant évacuer au plus vite.
En période de pluies, les moustiques prolifèrent et le virus de la dengue circule avec eux. Les tas de déchets verts peuvent constituer des gites larvaires très appréciés.
850 tonnes de déchets verts déjà collectés dans le Sud
Depuis vendredi 4 février, le site Ileva de traitement et de valorisation des déchets sur la rivière Saint-Etienne voit défiler un balais de camions poubelles et des tracteurs remplis à ras bord de déchets verts.
Depuis la levée de l’alerte rouge, 200 engins ont ramassé et déposé 850 tonnes de branches cassées, d’arbres déracinés et des feuilles et fruits tombés dans les communes de la Civis. Des rues, des chemins, où tous les 50 ou 100 mètres, on trouve un tas de déchets verts.
Des agriculteurs et transporteurs en renfort
Afin d’évacuer au plus vite ces ordures, la Civis a signé des conventions avec des transporteurs et des agriculteurs. Avec camions et tracteurs, ces derniers participent à la collecte des déchets verts pour dégager au plus cite les axes routiers et permettre d’enlever rapidement les arbres et branches des familles qui ont élagué.
Des montagnes de déchets verts sur les plateformes
Après la collecte et le dépôt de ces déchets, une deuxième étape consiste, pour Ileva, à évacuer là encore les plateformes. Tri, broyage, il a fallu une réorganisation des moyens et du personnel pour dégager et faire baisser les montagnes de déchets verts.
Ileva a anticipé en vidant les stocks la semaine dernière. Des équipes et du matériel supplémentaires pallient le surcroit d’activité.